Une femme boit

Les femmes boiraient mieux et moins souvent que les hommes
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Consommation d’alccol: les femmes plus modérées que les hommes

Face à la bouteille, la femme n’est pas l’égale de l’homme. C’est ce qui ressort d’une compilation d’études réalisée par le groupe Éduc’alcool.

On y apprend qu’au Québec, 80% des femmes consomment l’alcool avec modération. Elles boivent peu, elles boivent peu souvent et généralement en mangeant. De plus, elles ne boivent pas aux mêmes occasions que les hommes. Si pour 7 femmes sur 10, boire est lié à la consommation d’un repas, moins de 4 hommes sur 10 associent alcool et repas.

Reste que la pression sociale sur les femmes est réelle et les occasions de boire se multiplient.  «Par exemple, écrit Éduc’alcool, beaucoup de bars, de pubs et de discothèques offrent régulièrement aux femmes de l’alcool à prix très réduit, parfois même gratuitement ou organisent des soirées de type Ladies Night où les filles peuvent boire à volonté.»

Un homme prend un verre d'alcool
Les hommes n’associent pas forcément consommation d’alcool et repas © iStock

Elles boivent peu, mais de plus en plus 

Boire peu ne met pas les femmes à l’abri de l’ivresse. D’ailleurs, bien que la majorité d’entre elles ne boivent pas beaucoup, elle se laissent aller à l’occasion. Ainsi, la fréquence à laquelle elles disent avoir abusé d’alcool serait en hausse, particulièrement chez les 25 à 34 ans et les 45 à 54 ans.

En 2012 par exemple, 25% des femmes 25 à 34 ans disaient avoir bu 4 verres ou plus au cours d’une même occasion, au moins une fois par mois. Ce qui est une hausse de 7 points par rapport à 2008 (18%).

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La consommation d’alcool chez les jeunes est inégale

Chez les plus jeunes femmes en revanche (15 à 17 ans), la proportion de celles qui avaient consommé abusivement au moins une fois par mois était passée de 23 à 5% entre 2008 et 2012, soit une chute de 18 points.

Quoi qu’il en soit, rappelle Éduc’alcool, les femmes demeurent plus vulnérables que les hommes aux effets de l’alcool. Une vulnérabilité qui s’explique notamment par la différence de poids et de structure corporelle ainsi que par la manière dont elles métabolisent l’alcool.

Catégories : Économie, Santé, Société
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