Les biologistes et employés d’un centre de réadaptation de la faune marine de l’Atlantique en Nouvelle-Écosse font état d’une augmentation dramatique du nombre de canards marins et autres oiseaux aquatiques qui sont touchés par les grands vents et les fortes chutes de neige de cet hiver 2014-2015.
Le Cobequid Rehabilitation Centre (trad. : centre de réhabilitation Cobequid) reçoit quotidiennement des appels de personnes qui ont trouvé des oiseaux blessés, quatre fois plus qu’à l’ordinaire.
La vétérinaire Helene Van Doninck, fondatrice du centre Cobequid, affirme que l’hiver que nous connaissons sur la côte est du Canada présente des conditions dangereuses et même mortelles pour certaines espèces d’oiseaux.
« Les grands vents et les fortes précipitations ont forcé certains de ces oiseaux à se poser à des endroits inappropriés, » explique le Dr Van Doninck. « Selon les espèces, nombre d’entre eux ne peuvent prendre leur envol à partir de la terre ferme. Ils ont besoin d’un plan d’eau. Donc, quand ils se posent là où l’eau est gelée, là où il n’y a pas de liquide, ils sont immédiatement en danger. »
Un oiseau aquatique qui n’est pas blesse doit absolument rejoindre un plan d’eau le plus tôt possible. Dans le cas contraire, si l’on prend l’exemple du canard, il risque de geler, de se faire prendre par un prédateur terrestre ou, s’il se pose sur une route, être frappé par un véhicule.
Vivement que vienne un redoux pour ces populations ailées.
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