Comme promis, le 3 mars, le gouvernement fédéral a mis aux enchères le spectre des services sans fil évolués (SSFE-3). Ce spectre permet d’offrir de meilleurs services aux utilisateurs de téléphones intelligents, tablettes et autres appareils mobiles.
Cinq entreprises dont trois des plus grosse compagnies canadiennes des télécommunications en ont été les principaux acheteurs, permettant Ottawa d’empocher 2,11 milliards $. L’impact directe de cette vente aux enchères est qu’il y aura désormais au moins quatre fournisseurs de services sans fil dans chaque région canadienne.

Les plus gros veulent grossir davantage
Telus a acquis la plus grande part du spectre des services sans fil évolués au coût de 1,5 milliard $, pour desservir le Québec, la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba et l’Ontario.
Bell a été le second plus gros acheteur, dépensant près de 500 millions $, principalement pour l’est et le nord du Canada. Vidéotron a augmenté son spectre de 65 pour cent pour le Québec et l’est de l’Ontario, un achat de 31,8 millions $. Les autres fournisseurs qui ont acheté une portion du spectre rendu disponible sont WindMobile et Eastlink.
Les sommes récoltées par le gouvernement seront réinvesties dans des secteurs `prioritaires pour les Canadiens’, selon Industrie Canada.
De nouvelles enchères, pour la bande de 2 500 MHz, commenceront le 14 avril 2015.

La question est maintenant de savoir si l’élargissement du champ d’action des compagnies bien implantées et non l’ajout de nouveaux acteurs va affecter les prix des communications sans fil au Canada. Or, le gouvernement fédéral a toujours insisté sur la concurrence accrue dans le marché des services sans fil afin d’offrir plus de choix aux consommateurs canadiens.
L’objectif à court terme d’Ottawa est d’augmenter de près de 60% la quantité de spectre disponible entre début 2014 et mai 2015. Ce qui représente la plus grande quantité de spectre jamais libérée au Canada en aussi peu de temps.
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