Au terme d’une consultation publique, le gouvernement fédéral a décidé de débourser 6,4 millions de dollars sur cinq ans pour réintroduire le bison des plaines dans le Parc national de Banff, en Alberta.
Jusqu’aux années 1880, on retrouvait l’animal sur une bonne partie du territoire qui forme aujourd’hui le parc, mais l’espèce migratrice a disparu à l’état sauvage.
L’agence responsable du dossier soutient que son retour est important, entre autres pour des raisons écologiques.
Dans un document préparé en 2010, Parcs Canada écrivait « La réintroduction et le maintien d’un large éventail d’espèces indigènes est un objectif de conservation clé pour les parcs nationaux du Canada. Le bison des plaines fut, pendant des milliers d’années, l’espèce herbivore dominante sur le versant est du territoire maintenant connu comme le parc national du Canada Banff. »
Une prairie dans le Parc national de Banff. (Crédit photo: iStock)
La suite des choses…
De 30 à 50 bisons des plaines, d’abord maintenus en captivité, seront relâchés au printemps 2017 dans cette zone, sur un périmètre de 425 kilomètres carrés.
Si le plan a reçu l’appui des groupes écologistes et par les Premières Nations, il a été critiqué, entre autres, par des éleveurs et des propriétaires terriens de la région.
Dans un communiqué, l’Association de chasse et pêche de l’Alberta a déclaré que les promoteurs de la réintroduction du bison sont « déraisonnablement optimistes » quant aux résultats et « font fi des coûts et des dangers inhérents ».
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