La facture des inondations de 2013 en Alberta s'est élevée à 6 milliards de dollars.
Photo Credit: PC / Nathan Denette/Presse Canadienne

Inondations coûteuses en Alberta, gouvernement à blâmer: vérificateur général

Les Albertains ont malheureusement l’habitude des inondations provoquées par des précipitations abondantes, des embâcles qui se forment sur les rivières et le dégel, parfois trop rapide au printemps.

Cela dit, les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le sud de la province en juin 2013 n’avaient rien d’habituel.

Elles ont entraîné la mort de quatre personnes, conduit à l’évacuation d’un nombre record de résidents et causé des dégâts sans précédent.

À High River, au sud de Calgary, les inondations ont emporté maisons parcs et commerces.  (Crédit photo:  Jordan Verlage/Presse Canadienne)

À High River, au sud de Calgary, les inondations ont emporté maisons parcs et commerces. (Crédit photo: Jordan Verlage/Presse Canadienne)

La pire catastrophe naturelle de l’histoire de l’Alberta a laissé une facture salée.

L’aide aux sinistrés, les paiements pour les pertes non assurées, l’allègement fiscal pour les villes touchées et la reconstruction auront coûté environ 6 milliards de dollars.

Le vérificateur général de la province estime cependant que le montant aurait pu être moins élevé si les gouvernements conservateurs successifs avaient, entre autres, réglementé le développement des plaines inondables.

Merwan Saher écrit qu’ils auraient au moins dû déclarer plusieurs dizaines de collectivités zones d’inondation.

Les travaux de cartographie menés depuis les années 1970 ont permis d’identifier 48 villes et villages vulnérables, mais moins de la moitié ont été officiellement désignées ainsi.

Le site du fameux Stampede de Calgary, sous l'eau, le 21 juin 2013.  (Crédit photo:  Jeff McIntosh/Presse Canadienne)

Le site du fameux Stampede de Calgary, sous l’eau, le 21 juin 2013. (Crédit photo: Jeff McIntosh/Presse Canadienne)

Certaines municipalités se sont chargées d’établir des règlements pour limiter le développement, mais d’autres n’ont pas agi.  La province s’est donc retrouvée avec des programmes de réduction des dommages hétérogènes.

Le vérificateur général note par ailleurs que 770 kilomètres de rivières susceptibles de sortir de leurs lits n’ont pas encore été cartographiés et dans certains cas, les cartes sont périmées.

Catégories : Environnement et vie animale, Politique, Société
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