Le thème de la souveraineté en fait du séparatisme en Alberta n’a rien de nouveau. Il refait surface occasionnellement quand il est question des milliards perdus par la province dans la péréquation canadienne.
Voilà que l’auteur américain Peter Zeihan ramène le sujet à l’avant-scène de l’actualité.
Son livre le plus récent porte essentiellement sur les États-Unis et sur la place qu’occupe cette superpuissance dans le monde, mais il a réservé u chapitre entier à l’Alberta.
« L’Alberta, en tant qu’étant américain et non plus province canadienne ne serait pas seulement riche, elle serait le plus riche état de l’union en fait. Elle aurait aussi, et surtout, une économie très équilibrée et fortement diversifiée, » écrit Peter Zeihan dans The Accidental Superpower (trad. : la superpuissance fortuite).
C’est ainsi qu’il recommande au « pays de la rose sauvage – fleur emblématique de la province – de quitter la Confédération canadienne et de devenir le 51e état des États-Unis.
Il défend la thèse que la démographie actuelle est ne autre des raisons pour lesquelles l’Alberta devrait quitter le Canada pour de bon. « L’Alberta produit à elle seule plus d’énergie que tout le reste du Canada réunit. Son premier marché d’exportation est américain. Une fusion éliminerait tous ces freins inhérents à la taxation et rangerait aux oubliettes les fluctuations des devises. »
Peter Zeihan ajoute que les citoyens de l’Alberta sont en moyenne plus jeunes que les autres Canadiens et qu’avec la vague de retraite des baby-boomers, le reste du Canada sera de plus en plus dépendant de l’Alberta.
« Il n’y a qu’un seul endroit où le Canada pourra imposer des taxes supplémentaires de sorte qu’il puisse maintenir les niveaux de services actuels et futurs à sa population vieillissante et c’est en Alberta, » ajoute-t-il.
Peter Zeihan ajoute enfin que si l’Alberta faisait le saut vers la souveraineté et se joignait aux États-Unis, la seconde province la plus riche au pays, la Saskatchewan, ferait de même dans un avenir rapproché.
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