Voici une invitation à aller à la rencontre d’une culture ancestrale, celle de la première nation atikamekw.
Marie-Christine Bernard enseigne au CÉGEP d’Alma et, depuis des années, partage ses salles de classes et de nombreuses amitiés avec des Atikamekws qui viennent y poursuivre des études postsecondaires.
Elle s’est profondément prise d’amitié pour ces gens, leur culture, leurs traditions. Elle s’est mise à l’apprentissage de la langue atikamekw et elle publie cette année son quatrième roman « Matisiwin » (la vie et de nombreux autres sens autour du même thème) qui vient de paraître aux éditions Stanké.
Matisiwin au long du moteskano
Sarah-Mikonic Ottawa a vingt-deux ans, sa fille Dahlia en a sept. Sarah, marquée par la mort de sa jeune sœur, a besoin de se reprendre. Avec un groupe de son village, elle entreprendra le chemin que l’on fait dans les traces des ancêtres, le moteskano en langue atikamekw.
On suivra Sarah au rythme de ses pas, mais on entendra plutôt la voix de sa kokom, sa grand-mère morte, qui, elle, raconte les histoires entrelacées de toute une lignée de femmes : de la grand-mère à l’arrière-petite-fille, en passant par la fille et, surtout, par la petite-fille.
Marie-Chritine Bernard évoque aussi l’horreur des pensionnats et les sévices qui y ont été infligés, mais aussi la vie des femmes bercée par les gestes quotidiens, la vie au gré des saisons, le temps qui passe, l’amour, le pardon, un pan de la culture et de la spiritualité atikamekw.
Je rêve d’une grande réconciliation nationale, dit-elle.
Marie-Christine Bernard est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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