Selon beaucoup de Canadiens d’origine arabe, l’occident a sa part de responsabilité dans l’échec du Printemps arabe et le succès des terroristes.
Quatre ans après le début d’un mouvement qui a emporté des dictatures en Tunisie, en Égypte et en Libye, le soulèvement populaire dans le monde arabe, menacé par les ingérences étrangères et miné par les divisions religieuses, ne semble pas trouver un second souffle.
Dans les faits, les profondes mutations politiques vécues par certains pays arabes lors du Printemps arabe ont exacerbé des conflits et donné lieu à une situation d’instabilité, offrant ainsi un climat favorable à la prolifération et à la dissémination des groupes terroristes et criminels, sous diverses formes et appellations.
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Des réfugiés syriens aux terroristes tunisiens
La Syrie vit certes en ce printemps 2015 le pire des scénarios avec ses centaines de milliers de réfugiés, mais la Tunisie, pionnière du printemps arabe, n’échappe pas au chaos qui frappe le monde musulman. Ce pays a certes débouché sur des avancées réelles, mais elle vient elle même d’être ébranlée par un attentat qui a fait 21 morts, dont 20 touristes étrangers.
Cet attentat illustre la fragilité de ce pays de contrastes, tourné vers l’Occident, mais où des groupes, tel le groupe armé l’État islamique, exercent une réelle attraction quatre ans après le souffle d’espoir qu’a porté le printemps arabe dans le cœur de millions de citoyens arabes là-bas ou ici au Canada
Attentat du Bardo : la vidéo du ministère tunisien de l’Intérieur de la Tunisie
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Pour en savoir plus
Le « printemps arabe » n’a pas dit son dernier mot – Le Monde diplomatique
Tunisie : le «printemps arabe» survivra-t-il à l’hiver djihadiste ? – Le Figaro
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