Manifestation contre les mesures d'austérité du gouvernement Couillard, à Montréal, le 2 avril 2015

Manifestation contre les mesures d'austérité du gouvernement Couillard, à Montréal, le 2 avril 2015
Photo Credit: PC / La Presse canadienne/Paul Chiasson

Un printemps des érables prise deux?

Une manifestation monstre contre les mesures d’austérité économique de l’État québécois réveille des souvenirs encore récents.

La vague de mobilisation étudiante qui a secoué le Québec au printemps 2012 est revenue à la mémoire de milliers de Montréalais et d’automobilistes particulièrement hier lorsque des manifestants et étudiants en grève ont décidé d’envahir une partie du centre-ville de Montréal jeudi après-midi.

De février à septembre 2012, les étudiants québécois avaient fait la manchette dans le monde entier en décrétant la plus longue et la plus imposante grève étudiante de l’histoire du Québec et du Canada en réaction à l’augmentation projetée des droits de scolarité universitaires.

Hier, une nouvelle génération d’étudiants reprenait le combat unie par l’idée cette fois de lutter contre l’austérité imposée par le gouvernement libéral de Philippe Couillard.

Cette manifestation imposante s’est déroulée dans le calme et même dans une ambiance festive et bon enfant, en plein coeur de Montréal.

Au plus fort de la manifestation, ils étaient des dizaines de milliers de personnes à déambuler dans les rues de Montréal afin de protester contre les mesures d'austérité du gouvernement Couillard.
Au plus fort de la manifestation, ils étaient des dizaines de milliers de personnes à déambuler dans les rues de Montréal afin de protester contre les mesures d’austérité du gouvernement Couillard. © PC/Paul Chiasson
Manifestation contre l'austérité du 2 avril 2015
Manifestation contre l’austérité du 2 avril 2015 © ICI Radio-Canada

C’est aux riches et aux banques de payer plus

Scandant les slogans « Le peuple uni jamais ne sera vaincu » ou « Crions, plus fort, pour que personne ne nous ignore » et « À qui la rue? À nous la rue », les manifestants protestaient notamment contre le fait que le dernier budget du ministre des Finances n’a haussé l’enveloppe des ministères de l’Éducation et de la Santé que de 0,2 et 1,4 % respectivement.

L’une des porte-parole du comité Printemps 2015, Fanny Poirier a rappelé que les étudiants n’étaient pas seuls dans la rue puisque des membres du corps professoral de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) s’y retrouvaient également, de même que des syndicats locaux.

Le parole de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), Camille Godbout, a tenu le même discours que ses collègues de Printemps 2015, déplorant que le gouvernement libéral fasse reposer le fardeau de l’atteinte du déficit zéro et de la dette sur le dos des contribuables.

Étudiants, professeurs et syndiqués dans la rue pour dénoncer l'austérité. Que nous réservent les prochaines semaines ? Carrés rouges et carrés verts en débattent.

Pour en savoir plus…

Une manifestation contre l’austérité calme et festive – Radio-Canada

Printemps érable: la crise « aurait pu être évitée » – Radio Canada Intl

Austérité : les propositions des étudiants sous la loupe – Radio-Canada 

Grève étudiante québécoise de 2012 – Wikipédia

Catégories : Économie, Politique
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