Jim Prentice, le premier ministre albertain, a déclenché lundi des élections provinciales anticipées qui se dérouleront le 5 mai.
En lançant sa campagne électorale, le chef progressiste-conservateur a demandé aux Albertains un mandat pour « mettre en oeuvre le changement » qu’il demande : une situation, selon lui, devenue nécessaire après la dégringolade des prix de l’or noir et le manque à gagner qui en découle pour l’Alberta, première province productrice de pétrole au Canada.
Il souhaite faire campagne sur un plan de 10 ans qu’il compte instaurer pour la province.
Parmi ses objectifs, Jim Prentice a cité sa volonté de doubler le montant du fonds du patrimoine de la province, une réserve en cas de problèmes écominiques. Il a ajouté que l’Alberta doit vivre « dans la limite de ses moyens ».
Le chef conservateur a également défendu son budget censé ramener l’Alberta sur le chemin de l’équilibre budgétaire d’ici trois ans.
À la tête cette province des Prairies canadiennes depuis septembre 2014 , Jim Prentice a présenté le mois dernier un budget déficitaire. Pour remédier à cette situation, il a mis fin au taux d’imposition unique de l’Alberta et instauré une contribution directe pour les soins de santé.
Il a qualifié ce choix comme étant difficile : soit celui d’opter pour une taxe qui vise les soins de la santé
M. Prentice a aussi insisté sur la réduction des dépenses gouvernementales jugées inutiles. Il veut un gouvernement « frugal, pratique, concentré sur les services de première ligne ».
Le chef conservateur souhaite également améliorer l’image environnementale de l’Alberta et en faire un chef de file dans ce domaine.
Jim Prentice a annoncé que les progressistes-conservateurs ont 87 candidats en place, soit le nombre de circonscriptions en Alberta. Les néo-démocrates en ont 85, le Wildrose Party 47, le Parti albertain 29, et le Parti libéral 26.
RCI et Radio-Canada
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