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L’humoriste québécois Guy Nantel s’est rendu à une récente manifestation étudiante le 2 avril dernier à Montréal. Il voulait leur poser quelques questions pour savoir pourquoi ils étaient descendus dans la rue pour protester contre le programme d’austérité budgétaire décrété par le gouvernement provincial de Jean Charet.
Ces questions étaient des plus simples : qu’est-ce que l’austérité? Comment épelez-vous le mot austérité? Qui est l’actuel ministre de l’Éducation? Qui est le premier ministre du Québec?
Les réponses déconcertantes des étudiants continuent de soulever le rire à travers tout le pays… À vous de juger.
Aide-mémoire…
De février à septembre 2012, les étudiants québécois avaient fait la manchette dans le monde entier en décrétant la plus longue et la plus imposante grève étudiante de l’histoire du Québec et du Canada en réaction à l’augmentation projetée des droits de scolarité universitaires.
Scandant les slogans « Le peuple uni jamais ne sera vaincu » ou « Crions, plus fort, pour que personne ne nous ignore » et « À qui la rue? À nous la rue », les manifestants protestent notamment contre le fait que le dernier budget du ministre des Finances n’a haussé l’enveloppe des ministères de l’Éducation et de la Santé que de 0,2 et 1,4 % respectivement.
L’une des porte-parole du comité Printemps 2015, Fanny Poirier rappelle que les étudiants ne sont pas seuls dans la rue puisque des membres du corps professoral de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) s’y retrouvent également, de même que des syndicats locaux.
La porte-parole de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), Camille Godbout, tient le même discours que ses collègues de Printemps 2015, déplorant que le gouvernement libéral fasse reposer le fardeau de l’atteinte du déficit zéro et de la dette sur le dos des contribuables.
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