Un vaccin conçu par le Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg au Manitoba et développé par les pharmaceutiques NewLink Genetics et Merck devrait être administré prochainement à environ 6000 travailleurs de la santé de ce pays d’Afrique de l’Ouest, et ce, même si la propagation du virus y a considérablement ralenti.
Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis (CDC) veulent faire cet essai clinique à Freetown et dans des districts ruraux qui ont été fortement touchés par l’épidémie.
Les vaccins seront donnés de façon individuelle. On déterminera au hasard ceux qui le recevront immédiatement et ceux qui le recevront dans six mois. Cela permettra aux responsables de l’essai d’avoir plus de temps pour évaluer l’innocuité et l’efficacité du vaccin.
Ce vaccin, le VSV-ZEBOV, a déjà été inoculé chez plus de 800 personnes en Afrique, au Canada, en Europe et aux États-Unis.
Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis (CDC), les résultats des premiers essais cliniques montrent qu’il comporte un niveau de risque acceptable et a déclenché une réponse immunitaire contre le virus Ebola.
Malgré tout, aucun traitement ou vaccin n’a été autorisé jusqu’à présent contre Ebola.
Depuis son émergence au début de l’année 2014, le virus a fait plus de 10 000 morts en Afrique de l’Ouest, surtout au Liberia, en Sierra Léone et en Guinée.
Trois Canadiens en Sierra Leone et en Guinée
L’administrateur en chef de la santé publique du Canada, le président et directeur général de la Croix-Rouge canadienne et le directeur général de Médecins Sans Frontières Canada sont actuellement en Afrique de l’Ouest.
Ils y rencontrent les intervenants de première ligne qui luttent contre le virus Ebola et en profitent pour évaluer comment ils pourront mieux les appuyer.
Depuis juin 2014, l’Agence de santé publique du Canada a déployé des laboratoires mobiles en Afrique de l’Ouest pour fournir un soutien aux diagnostics rapides.
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