Bell Helicopter Textron à Mirabel, au Québec.

Bell Helicopter Textron à Mirabel, au Québec.
Photo Credit: Google

Québec : Bell Helicopter supprime 300 emplois à Mirabel

Bell Helicopter, le constructeur d’hélicoptères, supprimera 300 emplois à ses installations de Mirabel au Québec où travaillent 1450 personnes. À  travers le monde, ce sont 1100 emplois qui seront éliminés chez cette société qui appartient à l’américaine Textron.

Les licenciements annoncés sont permanents, et non cycliques comme cela se voit régulièrement dans l’industrie de l’aéronautique.

Le président et chef de la direction de Bell Helicopter, John Garrison, a indiqué que tous les types d’emploi sont touchés, allant des travailleurs dans les usines jusqu’à l’équipe de direction.

Le nombre de départs involontaires variera selon la popularité du programme de départ volontaire, a souligné Lindsey Viotto, porte-parole de l’entreprise.

Les mises à pied devraient être complétées d’ici le milieu de l’été.

D’autres mauvaises nouvelles

Ce ne sont pas les seules mises à pied à avoir frappé l’usine de Bell Helicopter à Mirabel : il y a quelques mois Textron y avait supprimé 150 postes.

L’annonce de ces nouvelles mises à pied survient alors que l’entreprise américaine publie des résultats financiers décevants : les revenus de la division Bell Helicopter ont baissé de 60 millions de dollars, soit 7 %, et les profits ont chuté de 21 % au dernier trimestre.

L’entreprise basée au Texas justifie sa décision de mettre à pied une partie de sa main d’oeuvre par la réduction de la production de l’hélicoptère militaire V-22 et la lente reprise dans le secteur commercial.

La baisse marquée des investissements dans l’industrie pétrolière, due à la chute du prix du pétrole, a fait diminuer les commandes d’hélicoptères, selon le porte-parole de Textron.

À Mirabel, des employés tentaient de faire contre mauvaise fortune bon coeur : « Ça ne m’inquiète pas du tout, ça va bien aller », disait un homme. « C’est sûr que le marché est bas présentement, mais je suis sûr que ça va remonter. Je ne suis pas inquiet pour l’avenir de Bell Helicopter », affirmait un autre.

« On va perdre du bon monde. C’est désolant. C’est la conjoncture économique. Même en Europe ça ne va pas bien.  »— Un employé de Bell Helicopter

RCI, Radio-Canada (info de Sonia Duguay), et La Presse Canadienneminés chez cette  société qui appartient à l’américaine Textron.

Catégories : Économie, International, Internet, sciences et technologies
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