En février dernier, Reporter sans frontières publiait son classement mondial de la liberté de la presse 2015. Le Canada est passé de la 18e à la 8e place.
Malgré cette remontée intéressante, il existe des lacunes importantes qui viennent encore perturber le travail des journalistes d’ici mais rien de comparable à ce qui se passe dans d’autres pays du monde.
Depuis le 1er janvier, 24 journalistes ont été tués un peu partout sur la planète et 158 emprisonnés.
Si on a la chance, au Canada, de vivre dans une société démocratique, si on a le pouvoir de dénoncer les scandales de corruption et la liberté de publier les caricatures qu’on veut, il faut demeurer vigilant.
Au Québec, la concentration de la presse pourrait devenir une menace à la diversité des opinions. Sur la scène provinciale comme fédérale, le contrôle du message par les politiciens n’est pas chose rare.
Voilà pourquoi au Canada aussi, on ne manque pas de souligner la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Lise Millette est la présidente de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, (FPJQ).
Écoutez
« Un journalisme de qualité permet aux citoyens de prendre des décisions éclairées quant au développement de la société. Il contribue également à dénoncer les injustices, la corruption et les abus de pouvoir. […] La liberté d’expression et celle de la presse ne sont pas des attributs de luxe que l’on peut attendre jusqu’à ce que le développement durable soit atteint. Ce sont elles qui permettent de jouir de tous les droits humains ; elles sont, par conséquent, essentielles à la bonne gouvernance et au respect de la primauté du droit. » Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies, Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO et Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire aux droits de l’homme.
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