Des gens procèdent au nettoyage d'une mosquée ravagée lors d'une flambée de violence en juin 2012, à Sittwe, dans l'État de Rakhine.

Nettoyage d'une mosquée ravagée lors d'une flambée de violence en juin 2012, en Birmanie.
Photo Credit: AFP / HUMAN RIGHTS WATCH

Les Canadiens faisant affaire en Birmanie doivent respecter les droits de la personne

Dénonçant les persécutions contre un groupe ethnique musulman, l’ambassadeur canadien pour la liberté de religion affirme que les gens d’affaires canadiens, voulant investir en Birmanie, doivent être mis au courant de la situation des droits de la personne qui y prévaut.

De passage dans ce pays d’Asie du Sud-Est, Andrew Bennett dit avoir directement exprimé ses inquiétudes au sujet des réelles persécutions que vit la population rohingya — ce groupe ethnique musulman — aux autorités birmanes, dont le ministre des Affaires étrangères du pays.

Selon l’ambassadeur canadien, il est temps pour les autorités birmanes d’établir un processus plus inclusif afin que tous les groupes religieux et toutes les ethnies puissent contribuer au développement du pays.

La Birmanie a été sévèrement critiquée par le passé pour ses politiques de discrimination contre les Rohingyas.

Le groupe Human Rights Watch avait ainsi accusé, en 2013, les autorités du pays d’avoir déplacé 130 000 Rohingyas musulmans et de les avoir enfermés dans des camps.

Le Canada considère comme une priorité l’amélioration de ses relations économiques avec la Birmanie. Il a ouvert une ambassade à Rangoun en 2014.

Au cours de sa visite en Birmanie, l’ambassadeur a annoncé que le Bureau de la liberté de religion versera près de 600 000 $ pour financer deux projets visant à lutter contre la persécution religieuse.

Andrew Bennett était auparavant passé par l’Indonésie, le pays comptant la plus importante population musulmane au monde, afin de discuter de la liberté de religion.

RCI avec la Presse Canadienne

 

Catégories : International, Politique, Société
Mots-clés : , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.