C’est ce que croît le PEN American lorsqu’il a remis un prix courage, cette semaine à New York, au journal satirique français Charlie Hebdo.
En janvier dernier, le journal, qui aime bien critiquer à travers des caricatures irrévérencieuses, a vu plusieurs de ces fondateurs perdre la vie lors d’un attentat perpétré par des islamistes radicaux.
Une centaine d’écrivains dont le Canadien Michael Ondaatje ont boycotté cette remise de prix car ils jugeaient que la démarche de Charlie Hedbo était offensante.
Une position que rejette le Centre Québécois du PEN International et son président Émile Martel qui a signé un papier à ce sujet intitulé « Le bon goût et la mort ».
Maryse Jobin s’est entretenue mercredi avec Émile Martel, président du Centre québécois du PEN international. Le centre accueillera, en octobre prochain, la rencontre annuelle du PEN international à Québec.
Écoutez
« Le bon goût et la mort » papier du poète et traducteur Émile Martel
« Ils ne sont pas Charlie » chronique de Nathalie Petrowski dans le quotidien montréalais La Presse
Charlie Hebdo’s right to offend (commentaire en anglais) publié dans le Globe and Mail
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