Il y a 25 ans, plus d’un milliard d’humains sur Terre souffraient de faim chronique.
Aujourd’hui en 2015, ce nombre a chuté à 795 millions.
C’est en soi une bonne nouvelle. Reste qu’il y a encore et toujours des zones de la planète où la réalité de la faim est une constante de l’actualité quotidienne.
C’est en Asie de l’Est, en Amérique latine et dans les Caraïbes que les principaux progrès ont été enregistrés.
Croissance économique et stabilité politique ont permis un retour aux terres abandonnées souvent pour cause d’insécurité et un accroissement des investissements en agriculture.
Le recul du nombre de personnes souffrant de la faim a été enregistré malgré les catastrophes naturelles qui se sont produites au cours de ces 25 dernières années, malgré beaucoup d’instabilité politique et de conflits (EI, Boko Haram, etc) et ce, en tenant compte de l’augmentation de la population mondiale de près de deux milliards de personnes au cours de cette même période.
Bonne nouvelle? Nouveaux défis?
Raymond Desmarteau en discute avec François Audet, directeur de l’Observatoire canadien sur les crises et les actions humanitaires de l’Université du Québec à Montréal.
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