On observe un nouveau et puissant désir de tourner la page sur les événements passés, afin qu’il nous soit possible de bâtir un avenir plus solide et plus sain. Le processus de vérité et de réconciliation, qui s’inscrit dans une réponse holistique et globale aux séquelles des pensionnats indiens, est une indication et une reconnaissance sincères de l’injustice et des torts causés aux Autochtones, de même que du besoin de poursuivre la guérison. C’est un véritable engagement à établir de nouvelles relations reposant sur la reconnaissance et le respect mutuels qui prépareront un avenir meilleur. La révélation de nos expériences communes aidera à libérer nos esprits et à ouvrir la voie à la réconciliation.
Mandat de la Commission de vérité et réconciliation
Depuis le 31 mai et jusqu’au 3 juin, se déroulent à Ottawa les travaux de la Commission de vérité et réconciliation.
Aujourd’hui, les membres de la Commission ont demandé au gouvernement fédéral canadien de modifier le serment de citoyenneté canadienne.
Selon les conclusions qui ont mené à cette demande, le texte du serment devrait inclure une référence aux traités entre la Couronne et les Autochtones, selon l’une des 94 recommandations formulées.
Ainsi, les nouveaux arrivants qui seraient sur le point de devenir canadiens devraient s’engager à non seulement « respecter les lois du Canada », mais également être « au fait des traités conclus avec les peuples autochtones et à les respectés comme tels, au même titre que les lois canadiennes. »
Du même souffle, la Commission de vérité et réconciliation souhaite ardemment voir les nouveaux arrivants au Canada être davantage sensibilisés aux nombreuses réalités des Premières Nations.
Le gouvernement fédéral est invité à examiner conjointement avec les organisations autochtones la trousse d’information pour les nouveaux arrivants ainsi que l’examen de citoyenneté pour y refléter « la diversité des peuples autochtones du Canada » et inclure davantage de renseignements sur leur histoire, y compris le sombre chapitre sur les pensionnats autochtones.
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