Aislin, Beaudet, Côté, Bado, Garnotte, Chapleau, ces noms de plume ne sont pas inconnus de tout québécois qui s’informe au quotidien. Il suffit d’ouvrir un journal pour retrouver le coup de crayon de l’un ou de l’autre. Chacun a son style, reconnaissable entre tous.
Témoins de l’histoire contemporaine, leurs caricatures éditoriales sont impertinentes, provocantes, critiques, satiriques, drôles ou émouvantes.
La force de frappe d’une caricature peut avoir des conséquences inimaginables, en témoigne les événements survenus au journal Charlie hebdo en janvier dernier, mais la liberté d’expression dont jouissent les caricaturistes doit demeurer intacte.
Oeuvres éphémères, vite remplacées par l’actualité du moment, elles ont une portée critique indéniable et une valeur artistique incontestable.
La municipalité de Rosemère, en banlieue de Montréal au Québec, a pris l’habitude de célébrer la caricature dans le cadre d’une biennale internationale, qui a lieu cette année du 5 au 7 juin, sous le thème de la liberté d’expression.
Entrevue à ce sujet avec le président d’honneur de cette 3e biennale de caricature de Rosemère, Michel Garneau — Garnotte — caricaturiste éditorial au quotidien montréalais Le Devoir depuis bientôt 20 ans.
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