Il y a quatre ans, John Herdman, celui qui entraîne l’Équipe canadienne, menait la Nouvelle-Zélande à son premier point à la Coupe du monde de soccer féminin en Allemagne en soutirant un match nul de 2-2 au Mexique.
Ce match nul mettait fin à une série de huit défaites dans le tournoi pour la Nouvelle-Zélande. Et après avoir joué deux matchs impressionnants dans des défaites contre l’Angleterre et l’Allemagne, cela lui a permis de se faire un nom sur la scène internationale.
« Ce résultat contre le Mexique a attiré l’attention de certaines personnes. (…) C’est ce résultat qui m’a permis d’avoir le poste au Canada. »— John Herdman
Moins de deux mois plus tard, Herdman devenait le sélectionneur canadien.
Demain jeudi, l’entraîneur de 39 ans, qui dirige le Canada, renouera avec la Nouvelle-Zélande et son ex-adjoint Tony Readings au stade du Commonwealth à Edmonton en Alberta à 21 h (heure locale).
Readings, un Anglais, comme Herdman, a connu du succès aux Jeux olympiques de Londres, en 2012, il a mené l’équipe aux matchs éliminatoires pour la première fois dans un tournoi majeur.
La Nouvelle-Zélande s’était alors inclinée 2-0 devant les Américaines en quarts de finale.
Le Canada, sous l’égide de Herdman, a remporté le bronze après avoir perdu en demi-finales contre ces mêmes Américaines, éventuelles championnes du tournoi olympique.
Une place spéciale
Classée 17e au monde, la Nouvelle-Zélande a subi un revers de 1-0 contre les Pays-Bas, 12es, à leur premier match du Mondial. Le Canada, qui est au 8e rang, a défait la Chine (16e) 1-0.
Une autre victoire permettrait à la troupe de Herdman de prendre le chemin de Montréal, où elle disputera son dernier match du tournoi à la ronde, sachant que sa place en phase éliminatoire est assurée.
Le but des Canadiennes est de terminer en tête du groupe A, ce qui signifierait moins de déplacement et, possiblement, un adversaire de moins haut calibre.
La Nouvelle-Zélande sera toujours spéciale aux yeux de Herdman. Elle lui aura permis de se développer comme entraîneur. Il attribue à la gardienne maorie Kristy Hill sa compréhension de l’importance de l’aspect spirituel au sein de l’esprit d’équipe.
« Grâce à son influence, j’ai réalisé qu’avant de mener quelqu’un, on doit toucher son coeur. J’ai conservé cette philosophie au cours des six ou sept dernières années. » Jonh Herdman.
RCI et La Presse Canadienne
À lire aussi : Moncton, « trop petite » pour la Coupe du monde?
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.