Voir ailleurs si j’y suis

En 2013, alors que le Parti Québécois était au pouvoir, dans la seule province canadienne ayant pour langue officielle le français, la moitié des communautés anglophone et allophone avaient envisagé de quitter le Québec.

C’est ce qu’a révélé un sondage réalisé quelques mois plus tard. Les principales raisons évoquées par l’ensemble des répondants n’étaient pas fondées sur la langue comme on aurait pu le croire, mais plutôt sur l’incertitude politique, sur l’économie, sur l’emploi et sur les taxes.

Si tous ceux qui avaient envisagé de quitter la province ne l’ont pas nécessairement fait, ils sont tout de même des milliers, annuellement, à émigrer.

Certains quittent la province pour s’installer ailleurs au pays. Jusqu’à récemment, l’Alberta attirait beaucoup de travailleurs, à la recherche du Klondike!

D’autres franchissent la frontière canadienne. C’est le cas de Steve qui vit en Suisse, Jennifer qui est en Allemagne, Christian en Australie, Karine à Singapour, Janik à Hong Kong, Julie aux États-Unis.

Et des exemples du genre, il y en a tant d’autres.  Un site web répondant aux nombreuses questions de ceux qui veulent émigrer, les mettant en lien avec des expatriés, racontant l’expérience des uns et des autres, etc. existe depuis une dizaine d’années.

À la veille de la fête nationale du Québec, Julie Lesage, la copropriétaire de quitterlequébec.com, nous parle de ce « site pour ceux qui sont partis…des réponses pour ceux qui veulent le faire.»

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