Les Canadiens soulignent mercredi le 148e anniversaire de leur nation, mais leur capacité de survoler d’un trait leur grand pays date depuis moitié moins longtemps.
Au mois de septembre dernier par exemple, le musée canadien de l’aviation soulignait l’anniversaire du premier vol civil transcanadien avec passagers en 1939.
Plus récemment, nous célébrions ce printemps un autre 75e anniversaire, celui de la création du Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique qui a mené a participation massive et déterminante de centaines de pilotes militaires canadiens au combat aérien au-dessus du ciel de l’Angleterre et de celui de l’Atlantique Nord.
ÉcoutezL’itinéraire du premier vol civil avec passagers entre Montréal et Vancouver en 1939. Le trajet prenait alors 15 heures.
Notre histoire de l’aviation est étroitement liée à celle de notre histoire militaire
Le savoir-faire du Canada dans la construction d’avions remonte en fait à la Première Guerre mondiale.
En lien politique étroit avec le Royaume-Uni et pressé par les nécessités de la guerre, le Canada a alors réalisé des progrès remarquables dans le domaine de l’aviation.
À la fin de 1918, il avait produit 2900 avions de combat et d’entraînement, et environ 30 hydravions.
Entre les deux guerres, notre pays n’a pas rangé ses outils. Il était prêt lorsque l’Angleterre l’a de nouveau appelé à l’aide en 1939.
Le Canada a alors assemblé 16 000 avions militaires, dont 10 000 ont été envoyés en Angleterre. Les autres sont partis aux États-Unis ou sont demeurés au Canada, afin d’être utilisés pour l’entraînement des pilotes.
Gander au Canada, au premier rang des aéroports dans le monde
Un aéroport canadien, celui de Gander, qui se trouve à l’extrême est du Canada, sur l’île de Terre-Neuve, en plein océan Atlantique, a la distinction d’avoir été le premier aéroport à être le plus grand du monde.
Au milieu des années 1930, à l’époque des premiers vols transatlantiques, on effectuait la traversée à bord d’avions amphibies.
Vu leur faible rayon d’action, ces appareils devaient absolument décoller des côtes d’Angleterre.
Après plusieurs heures, il leur fallait atterrir à Terre-Neuve, la terre la plus proche de l’autre côté de l’océan.
On faisait le plein d’essence, puis les passagers redécollaient vers Boston ou New York, un trajet de trois à cinq heures. C’est ainsi qu’est né, sur l’île de Terre-Neuve, l’aéroport de Gander.
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