La piste d’un complot organisé par une seule personne pourrait figurer sur la liste des enquêteurs policiers.
En moins d’une semaine, un quatrième vol de la seconde compagnie aérienne canadienne en importance a été visé par un faux appel à la bombe mercredi soir.
Cette fois, c’est un vol d’un avion de la WestJet entre Vancouver et Toronto qui a été détourné vers Calgary après une alerte à la bombe, le quatrième incident de ce type de ciblage de la compagnie aérienne au cours des cinq derniers jours.
Le vol concerné était le 722, qui a décollé de Vancouver à 17 h 14 heure locale. L’avion a pu atterrir en toute sécurité à Calgary deux heures plus tard.
Le Boeing 737-700 transportait 30 passagers et cinq membres d’équipage et tous sont sortis sans incident de l’avion par des escaliers mobiles.
Cela n’a pas été le cas lundi soir, lorsque six passagers ont été blessés lors d’une évacuation d’urgence d’un vol WestJet à Winnipeg. Le Boeing 737-700 était environ une heure et demie dans son vol d’Edmonton à Toronto quand il a fait son atterrissage d’urgence après une menace non spécifiée.
WestJet a publié un communiqué mercredi soir dans lequel la compagnie écrit : « Nous comprenons et apprécions que quatre fausses menaces en cinq jours suscitent beaucoup d’intérêt et, malheureusement, des rumeurs et de la spéculation. Nous ne ferons aucun commentaire sur ces rumeurs et nous ne partagerons pas d’informations sur la façon que nous traitons ces incidents, pour des raisons évidentes. Nous allons continuer à travailler en étroite collaboration avec la police pour trouver les responsables. La sécurité demeure notre priorité et nous continuerons d’être vigilants afin de garder nos clients et nos équipes en sécurité. »
Mardi soir dernier, le vol 323 de Toronto à Saskatoon a atterri en toute sécurité à l’aéroport John Diefenbaker de Saskatoon et les 113 passagers et cinq membres d’équipage ont pu quitter l’avion en toute sécurité en utilisant les escaliers.
Le 27 juin, un vol d’Halifax à Edmonton a été détourné vers Saskatoon après qu’un responsable de l’aéroport à Kincardine en Ontario ait reçu une menace de bombe. Aucun explosif n’a été trouvé.
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