Les transporteurs aériens canadiens auront un accès plus large aux villes du Nigeria, du Mali et d’Oman.
Selon la ministre des Transports Lisa Raitt qui en fait l’annoncé lundi, ces nouvelles ententes vont permettre aux transporteurs aériens canadiens de mieux répondre aux besoins des passagers qui voyagent entre le Canada et ces pays.
Conclus dans le cadre de la politique Ciel bleu du Canada, qui favorise la concurrence durable à long terme et le développement des services aériens internationaux, il s’agit d’accords de partage de codes qui devrait faciliter les déplacements en provenance et en partance du Nigéria, du Mali et d’Oman.
Grâce au partage de codes, un transporteur aérien peut vendre des sièges sur un vol assuré par un autre transporteur, et ce faisant, élargir son réseau ainsi que la gamme des produits offerts.

Privilégier les intérêts canadiens
La politique Ciel bleu, adoptée par le Canada le 27 novembre 2006, en est une de libéralisation des accords de transport aérien (ATA) qui encourage les partenariats de type Ciels ouverts.
Dans le cas du Canada, la priorité est accordée à ce qui avantage le pays. De fait, on n’assiste pas à une ouverture sans discernement. C’est notamment le cas dans des marchés où des compagnies aériennes canadiennes peuvent difficilement rivaliser avec leurs concurrents, ou lorsque de nouveaux services risquent d’affecter ceux jugés importants pour les communautés à travers le pays,
Depuis son adoption, à en croire le ministère fédéral des transports, la politique Ciel bleu favorise les liaisons entre les régions canadiennes et le reste du monde. En outre, les voyageurs canadiens bénéficient d’un nombre sans cesse croissant de vols directs et de nouvelles destinations.
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