bande riveraine

Jamésie : protéger les milieux riverains en contexte résidentiel et récréatif

Chibougamau, ville située dans la région administrative du Nord-du-Québec, représente l’une des quatre municipalités de la Jamésie. Le nom «Chibougamau», serait une déformation des mots cris shabo signifiant «au travers» et gamaw signifiant «lac», d’où shabogamaw «lac traversé de bord en bord par une rivière» ; pourrait également signifier «là où l’eau est bloquée» ou «lac fermé». 

Dans l’une ou l’autre de ces significations, la présence de la notion aquatique est très significative. Chibougamau a non seulement sa rivière du même nom, mais aussi ses versants hydrographiques voisins qui sont du côté nord, la rivière Maicasagi, la rivière Caupichigau, le lac Comencho et le lac Opataca et du côté sud, la rivière Opawica et la rivière Obatogamau.

Dans un tel environnement, FaunENord,  un organisme sans but lucratif établi à Chibougamau et qui contribue au développement durable du Nord-du-Québec depuis environ 15 ans, souligne la nécessité de protéger les plans d’eau, notamment pour lutter contre l’eutrophisation (l’augmentation des éléments nutritifs dans les rivières de nature à créer un déséquilibre de leurs écosystèmes) et la contamination par les fleurs d’eau (cyanobactéries).

C’est dans le but de poursuivre cette sensibilisation que l’organisme s’est engagé dans le projet de la ville de Chibougamau dénommé « Aménagement et mise en valeur du parc régional Obalski : zoom sur les milieux riverains », a souligné Yann Gobeil, biologiste chargé de projet au sein de cette structure.

Dans un entretien avec Alice Chantal Tchandem, monsieur Gobeil a réitéré la nécessité de sensibiliser les résidents riverains des environs de Chibougamau et de Chapais à l’importance du maintien d’une bande riveraine conforme, tant pour eux que pour l’environnement.

La valeur totale de ce projet est estimée à plus de 92 000 dollars. Il bénéficiera, en plus de l’appui financier du gouvernement du Canada et de la Ville de Chibougamau entre autres,  d’un apport financier d’environ 50 000 dollars de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement.

Pour la matérialisation concrète des travaux, Yan Gobeil mentionne entre autres, l’aménagement d’un site riverain modèle et d’un autre en régénération dans le parc régional Obalski pour permettre au public d’accéder à des exemples concrets. De plus, il précise qu’il y aura une offre de formations techniques gratuites aux propriétaires riverains et aux entrepreneurs.

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Catégories : Environnement et vie animale, Société
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