Quelques participants de la course Relais école pour la vie

Avoir été active physiquement dans l'adolescence serait un rempart remarquable contre le cancer
Photo Credit: Godefroy Macaire Chabi

Jeunes sportives moins à risque de mourir du cancer

Étude après étude, les bienfaits du sport sur le cancer sont démontrés.  En plus de contrer les effets  négatifs de la maladie comme la fatigue chronique, l’anxiété, la prise de poids et d’améliorer la santé cardiovasculaire, le sport diminuerait également  les risque de récidive.

La dernière étude en date, réalisée par une équipe sino-américaine, montre que les femmes physiquement actives pendant leur adolescence sont moins susceptibles de mourir du cancer à l’âge adulte.

L’enquête  a été menée  auprès  de 75 000 femmes chinoises âgées de 40 à 70 ans.  Les chercheurs ont postulé que les femmes  étaient actives physiquement si elles s’entraînaient au moins une fois par semaine depuis trois mois.

Les proches de Liu Difan à son chevet. L'homme de 62 ans a été terrassé par le cancer.
Une victime du cancer en Chine

 Les chercheurs ont découvert que la participation à un sport d’équipe pendant l’adolescence a été associée à une réduction du risque de décès causé par le cancer plus tard pendant la vie.

De façon générale, l’activité physique pendant l’adolescence et plus récemment à l’âge adulte réduit de 20% le risque de décès attribuable à n’importe quelle cause, de 17% le risque de décès causé par une maladie cardiovasculaire et de 13% le risque de décès provoqué au cancer.

L’étude a été réalisée par des chercheurs de la faculté de médecine de l’université Vanderbilt et de l’Institut du cancer de Shanghaï. Les conclusions sont publiées en ligne par le journal médical Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention.

L’activité physique après un cancer
L’activité physique après un cancer © ICI Radio-Canada

Le mois dernier, une équipe de chercheurs canadiens de l’Alberta Health Services in Edmonton soutenait que le fait de doubler son activité physique de 150 à 300 minutes par semaine préviendrait les risques de cancer du sein chez les femmes ménopausées.

Selon les chercheurs, le taux de graisse corporelle étant associé à un risque accru de développer un cancer du sein après la ménopause, une diminution de cette masse graisseuse réduirait le risque de développer la maladie.

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