Les lois sont généralement très en retard sur les développements technologiques.
L’affaire du célèbre robot canadien Hitchbot décapité cette semaine alors qu’il faisait de l’auto-stop à Philadelphie (voir l’article) soulève toute la question des droits de robots.
Pour plusieurs, la question d’accorder des droits aux robots reste une affaire de science-fiction peu sérieuse.
Mais le fait qu’un petit robot puisse aujourd’hui tenté de traverser le Canada ou les États-Unis par lui-même, comme le ferait un être humain, démontre au minimum que nous sommes sans doute parvenu déjà à un niveau technologique qui exige un début de formulation de réponse à ce genre de question.
Deux de nos auditeurs cette semaine résumaient ainsi la question des droits des robots
En apprenant la nouvelle du meurtre du robot Hitchbot, Gaston Gros-Louis écrit : « Comment pouvez-vous vous en prendre à ce pauvre robot sans défense. N’avez-vous pas des émotions et un coeur? L’essayer, c’est l’adopter. Que penserait-il s’il lisait ce que vous venez d’écrire? Vous êtes une cruelle personne! Par pitié, laissez-lui une place dans votre cœur de pierre! »
Ce à quoi Roger Lafourche répond : « Oui oui, j’abonde dans le même sens que vous Monsieur Gros-Louis! Les robots comme les humains ont le droit de vivre et d’aller où bon leur semble. On devrait même en faire de véritables citoyens comme on a fait avec Johnny 5 (film Cœur circuit) il y a plus de deux décennies. Lui aussi avait le droit de vivre. Il disait lui-même qu’il se sentait vivant. Même chose pour l’homme bicentenaire d’Isaac Asimov. Ce robot est devenu peu à peu un humain et s’est fait accepter de tous. Il faut faire une pétition pour donner des droits aux robots. Les robots sont nos amis. Ouvrons-leur une place dans nos cœurs! Merci, cher Monsieur Gros-Louis, pour vos commentaires constructifs! »
Cette semaine en guise de complément de réflexion sur les droits des robots, nous discutons avec Pierre Phoba, un jeune fonctionnaire africain en République démocratique du Congo.
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