Un nouveau jugement d’une cour indonésienne est de bon augure pour la libération définitive de l’Ontarien Neil Bantleman, selon sa famille.
Neil Bantleman est professeur canadien détenu en Indonésie à la suite d’une condamnation largement critiquée pour agressions sexuelles contre des enfants.
Neil Bantleman et un de ses collègues, Ferdinand Tjiong, ont été accusés d’avoir agressé sexuellement trois garçons à l’école. Les deux hommes ont été condamnés à 10 ans de prison en avril dernier, à la suite d’un procès de 4 mois largement dénoncé à cause d’éléments de preuve contradictoires.
Ce lundi, un tribunal indonésien a rejeté une poursuite de plusieurs millions de dollars contre l’École interculturelle de Jakarta, l’établissement où travaillait M. Bantleman avant qu’il ne soit visé par des accusations.
Problème de procédure
M. Bantleman a porté sa condamnation en appel. Son frère Guy a affirmé lundi que le rejet de la poursuite contre l’École interculturelle de Jakarta était un bon signe. Cette poursuite ne mentionnait pas Neil Bantleman à titre d’accusé, mais ciblait l’école et un certain nombre de concierges sous le coup d’accusations similaires.
Guy Bantleman a expliqué que le juge a rejeté la poursuite à cause d’un détail de procédure, tout en affirmant qu’il n’y avait aucune preuve suggérant que des agressions sexuelles n’aient eu lieu.
Le résultat de l’appel déposé par Neil Bantleman sera connu dans les prochaines semaines.
(Avec la Presse Canadienne)
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