C’est ce que souhaite sa femme, Marwa Omara, 48 heures après la condamnation de Monsieur Fahmy à trois ans de prison ferme en Égypte.
Le Canada aurait d’ailleurs demandé la libération de ce journaliste canadien et sa déportation.
Depuis décembre 2013, Mohamed Fahmy se bat pour recouvrer la liberté.
Le journaliste avait été arrêté en même temps que deux collègues alors qu’il travaillait pour le diffuseur Al Jazeera. Tous trois avaient été accusés d’actes terroristes en soutien à l’organisation des Frères musulmans, un parti politique considéré comme terroriste en Égypte.
Condamné une première fois à sept ans de prison, en juin 2014, Mohamed Fahmy a passé plus d’un an en prison avant qu’un appel de sa condamnation mène à sa libération sous caution dans l’attente d’un nouveau procès. Celui-ci s’est conclu par le verdict du 29 août.
Fahmy et l’Égyptien Baher Mohamed feront maintenant appel de cette nouvelle décision. Quant à leur collègue Peter Greste, il a été déporté vers l’Australie le 1er février dernier et a été jugé par contumace.
Mohamed Fahmy est né au Caire en Égypte, mais a grandi en Colombie-Britannique au Canada et au Koweït. Détenteur d’une double nationalité canado-égyptienne, il avait dû renoncer à cette dernière en février dernier dans l’espoir d’être expulsé vers le Canada.
L’avocate de Mohamed Fahmy, Amal Clooney, entend réclamer la grâce présidentielle et demander à ce que M. Fahmy soit renvoyé au Canada en vertu d’une loi égyptienne qui permet la déportation des étrangers reconnus coupables de crimes.
Pendant ce temps, les principaux partis fédéraux, en pleine campagne électorale, ont critiqué le gouvernement conservateur de Stephen Harper en déclarant que son parti avait fait trop peu trop, tard pour aider Mohamed Fahmy.
RCI avec Radio-Canada
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