Université Dalhousie

Photo Credit: CBC

Une tuerie sans précédent évitée de justesse dans une université canadienne?

Selon des documents déposés devant un tribunal, un étudiant en médecine de l’Université Dalhousie sur la côte est canadienne qui venait d’être expulsé aurait révélé à un psychiatre son intention de tuer jusqu’à 20 personnes sur le campus.

Les documents de mandats de perquisition des policiers déposés auprès de la cour provinciale de Halifax allèguent que Stephen Gregory Tynes, 30 ans, a rencontré un psychiatre le 20 août dernier.

C’est a ce moment qu’il aurait révélé son intention de tuer en autre le vice-doyen du département d’éducation médicale de premier cycle et sa fille, qui était aussi son camarade de classe.

De présumées pièces à conviction

Dans ces documents déposés en cour, les policiers révèlent qu’ils sont allés par la suite dans un appartement à Halifax et qu’ils ont saisi en autre 1 834 balles d’armes à feu, plusieurs accessoires pour armes à feu, un fusil russe SKS ainsi qu’une carabine de calibre 22. L’étudiant de 30 ans avait aussi une carte de membre d’un club de tir.

Un porte-parole provincial affirme que Stephen Tynes a été arrêté le même jour que sa rencontre avec le psychiatre et qu’il a été accusé en autre d’avoir proféré des menaces de mort et de s’être livré a un comportement menaçant dirigé contre des personnes.

Aucune de ces allégations n’a été prouvées en cour.

L'accusé Stephen Gregory Tyne
L’accusé Stephen Gregory Tyne

Aide-mémoire…
Fondée en 1818, l’Université Dalhousie est la plus grande université des Provinces maritimes et figure parmi les grandes universités canadiennes.
Elle offre à près de 15 000 étudiants un large éventail de programmes dans les trois cycles universitaires, dont des programmes de médecine et de droit.
L’institution est l’une des universités canadiennes les plus actives dans le domaine de la recherche.

La rentrée à l'Université Dalhousie
La rentrée à l’Université Dalhousie © Stéphanie Blanchet/Radio-Canada

Libéré sous condition !

Chris Hansen Tynes a comparu en cour mardi de la semaine dernière lors d’ une audience de libération sous caution et il a été libéré sous condition qu’il vive à la maison de son père.

Il ne doit pas non plus s’approcher à plus de 25 kilomètres de l’Université Dalhousie et il ne doit pas posséder d’arme.

Le 26 août, l’Université Dalhousie a renforcé sa sécurité après la libération de l’étudiant. Par mesure de sécurité, les portes de l’établissement sont surveillées et la direction a demandé à la communauté universitaire d’être aux aguets.

Un agent de sécurité ouvre la porte à une étudiante du département de médecine. Photo : CBC
Un agent de sécurité ouvre la porte à une étudiante du département de médecine. Photo : CBC

Le scandale qui avait secoué le département de médecine de l’Université

La dernière fois que l’Université Dalhousie avait défrayé la manchette des grands journaux canadiens remonte en décembre dernier.

13 étudiants de l’Université Dalhousie en quatrième année de médecine dentaire avaient alors été suspendus, car on leur reprochait d’avoir écrit sur Facebook des messages menaçants et méprisants envers les femmes.

La page Facebook s’adressant aux étudiants de sexe masculin en médecine dentaire demandait de voter pour l’étudiante avec qui ils aimeraient avoir un rapport sexuel violent (« hate sex »), et on y faisait des blagues sur l’utilisation du chloroforme sur des femmes.

Sur une autre page, on voyait une femme en bikini au-dessus de la légende: « Tirez votre coup jusqu’à ce que le stress soit évacué, ou que la femme ait perdu connaissance ».

La faculté de dentisterie de l'Université Dalhousie.
La faculté de dentisterie de l’Université Dalhousie. © CBC

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Catégories : Société
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