Le choc de la hausse des prix en épicerie devrait en principe se poursuivre maintenant pour un bon bout de temps.

Le choc de la hausse des prix en épicerie devrait en principe se poursuivre maintenant pour un bon bout de temps.
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Quand récession et choc financier percutent nos supermarchés

Les effets de la récession technique traversée par le Canada et ceux causés par les turbulences sur les marchés financiers ne sont pas passés inaperçus des consommateurs, particulièrement dans les épiceries du pays, où faire ses emplettes coûte plus cher, et ce de semaine en semaine.

Depuis quelques mois, surtout depuis le milieu du printemps, les consommateurs canadiens constatent l’augmentation les prix des aliments. Cette une augmentation semble se propager maintenant à presque tous les produits.

Une fois arrivée l’hiver, lorsque les fruits et les légumes frais devront en majorité venir de l’étranger, la surprise de la hausse des prix devrait se généraliser.

Depuis cinq ans, le prix des aliments au Canada a déjà grimpé de près de 20 %. Or, la récente correction boursière entraînerait une autre augmentation durant les prochains mois.

Écoutez

Aide-mémoire…

Les prix des aliments ont augmenté de 3,2 % au cours de la période de 12 mois se terminant en juillet dernier.
Cette augmentation est le fruit principalement de l’augmentation des prix de la viande, qui ont grimpé de 6,1 %. Le prix du boeuf frais ou surgelé a augmenté de 17,2 % comparativement à l’année dernière, tandis que le porc frais ou surgelé a gagné 2 %.
Les prix des aliments achetés en magasin ont augmenté dans l’ensemble de 3,5 %, tandis que ceux de la nourriture achetée au restaurant ont monté de 2,7 %.

Près de la moitié de toute la nourriture achetée en épicerie par les Canadiens est importée. Or notre dollars ne vaut plus que presque trois vingt-cinq sous américain.
Près de la moitié de toute la nourriture achetée en épicerie par les Canadiens est importée. Or notre dollars ne vaut plus que presque trois vingt-cinq sous américain. © iStock
Un étalage de viande rouge dans une boutique de Montréal
Depuis 2012, le prix du bœuf est 33 % plus cher, et ce produit a connu une hausse d’environ 10 % cette année. © PC/Ryan Remiorz

Avec la contribution de Catherine Lachaussée et Francis Reddy de Radio-Canada

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Catégories : Économie, International, Société
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