Il aura fallu une photo bouleversante, d’un petit Syrien âgé de 3 ans noyé sur une plage de Turquie, pour faire sortir de l’ombre une crise humanitaire qui n’en finit pas de drainer son lot quotidien de tragédies.
Certaines villes et provinces canadiennes se disent prêtes à recevoir des réfugiés, ainsi le Québec aimerait tripler le nombre de réfugiés syriens reçus d’ici la fin de l’année, mais les provinces doivent d’abord obtenir l’accord et la collaboration du gouvernement fédéral.
De son côté, le ministre canadien de l’Immigration dit souhaiter une accélération dans l’accueil de réfugiés syriens au Canada, mais sans en augmenter l’objectif.
Partout au pays des organismes humanitaires se mobilisent pour venir en aide à ces réfugiés en conscientisant les citoyens et le gouvernement et en éveillant les consciences.
C’est le cas d’Amnistie internationale Canada francophone. En plus d’une pétition actuellement en cours, l’organisme organise mercredi à Montréal une action de solidarité.
Entrevue avec la directrice générale d’Amnistie internationale, section Canada francophone, Béatrice Vaugrante :
ÉcoutezDans le cadre de sa campagne Réfugiés: ce n’est pas un choix, et en réaction à l’intensification de la crise des réfugiés, Amnistie internationale Canada francophone organise une action de solidarité mercredi 9 septembre, au centre-ville de Montréal, à 17 h 30.
Les engagements du gouvernement fédéral
En janvier 2015, le gouvernement conservateur au pouvoir s’engage à accueillir 10 000 réfugiés d’ici trois ans.
En août 2015, 1074 réfugiés (sur 10 000) étaient arrivés au pays, dont 188 parrainés par le gouvernement, 857 dans le cadre du programme de parrainage privé et 29 par le programme mixte des réfugiés désignés par un bureau des visas
Toujours en août – et en pleine campagne électorale – le chef conservateur, Stephen Harper, promet d’accueillir 10 000 réfugiés syriens de plus d’ici quatre ans.
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