Le Canadien moyen doit plus de 20 000$ sans tenir compte de son hypothèque Photo Credit: Britainy Robinson
Accablés par les dettes, beaucoup de Canadiens s’enlisent
Par Stéphane Parent | francais@rcinet.ca Publié le mercredi 9 septembre 2015 à 08:00
Mis à jour le mercredi 9 septembre 2015 à 08:07
48 % des Canadiens pourraient être en difficulté si un seul chèque de paie devait être en retard.
Parmi les répondants à un sondage mené par l’Association canadienne de la paie, tout prêt d’un Canadien sur deux a répondu que ce serait un peu difficile ou très difficile de faire face à ses obligations financières si son chèque de paie devait lui être remis avec une seule semaine de retard.
Beaucoup de travailleurs canadiens sentent qu’ils sont, non seulement dépassés par leur niveau d’endettement, mais ils affirment qu’ils sont en train de perdre confiance dans l’économie, avec seulement 33 % des répondants de ce sondage disant que l’économie se portera mieux l’an prochain.
Ce sentiment de glissade vers l’arrière d’un bon nombre de consommateurs canadiens est la principale constatation de cette enquête réalisée auprès de 3605 travailleurs canadiens par l’Association canadienne de la paie . Le sondage a été réalisé entre le 29 juin et le 7 août en utilisant un échantillon géographiquement ajusté pour refléter un échantillon représentatif de Canadiens qui travaillent. Une marge d’erreur ne peut pas être définie.
Environ 16 % des Canadiens qui travaillent étaient d’accord ou fortement d’accord avec l’affirmation qu’ils étaient dépassés par la dette. Le solde de la dette moyenne pour un consommateur canadien, excluant les hypothèques, était 21028 $ au deuxième trimestre de 2015, selon l’agence de surveillance du crédit TransUnion. L’endettement des consommateurs comprend les prêts automobiles, les cartes de crédit et lignes de crédit.
Environ 47 % des personnes interrogées ont dit qu’elles épargnent moins de 5 % de leur salaire.
Parmi les répondants âgés de 50 ans ou plus, environ 48 % ont dit qu’ils avaient pu épargner à ce jour moins d’un quart de tout le montant qu’ils jugent nécessaire pour prendre leur retraite.
Le saviez-vous? Un retraité canadien sur trois retourne au travail faute d’argent.
Selon une enquête canadienne nationale effectuée en ligne en 2014 par la société financière ING Direct, ce retour vers le marché du travail de ces retraités canadien démontre que le fossé existant entre ce que les gens ont épargné durant leur vie active et ce dont ils ont réellement besoin est trop grand et qu’ils ne peuvent dans les faits se priver d’un chèque de paye constant.
Environ 48 % des retraités ayant pris part à ce sondage en ligne ont dit avoir dû se trouver un autre emploi pour des raisons financières. Parmi eux, 31 % sont retournés au travail à temps plein.
Ipsos Reid a interrogé en ligne un échantillon formé de 3 000 travailleurs canadiens âgés entre 30 et 65 ans, au moyen du panel en ligne d’Ipsos.
L’échantillon a été établi selon la méthode des quotas pondérés afin d’assurer que sa composition reflète celle de la population adulte selon les données du dernier recensement, et de fournir un échantillon probabiliste approximatif.
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