Toujours aussi occupé Robert Lepage!
Entre une série d’ateliers de théâtre, qu’il dirige à la demande de la metteure en scène Ariane Mnouchkine, Lepage est seul sur scène au Théâtre de la Ville à Paris jusqu’au 17 septembre. Il y présente 887, une pièce primée au dernier Festival d’Édimbourg en Écosse, pièce qu’il a conçue, mise en scène et dans laquelle il tient son propre rôle.
Il nous entraine dans le quartier Montcalm à Québec où il est né en 1958. L’histoire, son histoire, se déroule alors qu’il n’a pas encore 10 ans et que la province commence à s’éveiller à l’idée de la souveraineté.
Le dramaturge s’y remémore les évènements politiques, sociaux et historiques de l’époque. Il s’interroge à voix haute sur les souvenirs qui lui restent de cette époque. Pourquoi certains plus que d’autres?
Dans un décor plus petit que nature, une maison de poupée géante représente la maison de son enfance et la vie du voisinage. Tout se joue dans la simplicité, loin des mises en scène à grand déploiement auxquelles Lepage nous avait habituées.
Si le spectacle n’a pas encore été présenté au Québec, les Ontariens ont eu la chance de le voir en Première Mondiale dans le cadre du festival des Arts et de la Culture des jeux Pan Am et Parapan Am 2015.
Tournée européenne
Après Paris, 887 prendra l’affiche à Rome, du 23 au 26 septembre au Festival RomaEuropa, à Annecy en France du 3 au 7 octobre et à Barcelone les 29 et 30 octobre.
Simultanément, sa pièce Les Aiguilles et l’Opium est présentée à Séoul et Tokyo alors que La Tempête est à Vienne et Cœur, un spectacle tiré de sa tétralogie « Jeux de Cartes » est à Copenhague.
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