Le logement abordable devient de plus en plus rare au Canada.
Basé sur des données extraites de Statistique Canada en 2011, il y a plus de 4 millions de locataires au Canada, et le taux d’inoccupation des logements abordables se rapproche du niveau de crise.
Le problème est particulièrement aigu dans certaines des plus grandes villes du Canada. À Toronto, il y a 105,215 ménages locataires qui consacrent plus de la moitié de leur revenu total à louer. Cela représente plus d’un locataire sur cinq de cette ville.
À Vancouver, 136,025 ménages dépensent près d’un tiers de leur revenu au loyer, et près d’un quart des locataires de la ville dépensent la moitié de leur argent pour le loyer.
À Montréal où près de 60 % des habitants de la ville sont locataires, plus d’un ménage sur cinq – ou 108 875 au total – dépense la moitié de ses revenus pour le loyer.
Le saviez-vous?
Les Canadiens dans le quantile économique le plus bas – avec un revenu moyen de 17 300 $ – ont dépensé environ 1538 $ sur les services de communication en 2012, une augmentation de 3,6 % par rapport à 2010.
Ces services de communications représentaient leur quatrième dépense en importance, après le logement, le transport et la nourriture.
Ces ménages doivent consacrer en moyenne presque 8 % de toutes leurs dépenses annuelles aux communications, dépassant ainsi les dépenses sur les vêtements, les soins de santé et même l’éducation.
Il y a beaucoup de personnes pauvres au Canada!
Selon un précédent rapport de Statistique Canada publié il y a quelques mois, près de 14 % des ménages canadiens vivent sous le seuil de pauvreté relative. Cela représente 4,7 millions de personnes. De ce nombre, 1,1 million sont des enfants de 17 ans ou moins.
Un peu plus du quart de ces enfants vivent avec leur mère seulement. Le revenu annuel de ces familles monoparentales est inférieur à 13,650 dollars.
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