Les chefs des principaux partis fédéraux

Stephen Harper, Thomas Mulcair et Justin Trudeau, les chefs des principaux partis fédéraux.
Photo Credit: (Adrian Wyld/Canadian Press) Montage:RCI

Le débat « Munk » sur la politique étrangère du Canada sera bilingue

Le débat Munk des chefs de parti sur la politique étrangère sera bilingue, mais ce sera aux chefs de parti eux-mêmes de décider combien de temps ils accordent à chaque langue dans leurs réponses. C’est ce que les organisateurs ont annoncé lundi, en réponse aux critiques des libéraux et du NPD quant au format proposé qui selon eux, ne donnait pas le même temps aux deux langues officielles du pays. 

«Notre proposition finale permet aux participants de débattre dans la langue officielle de leur préférence, et pour aussi longtemps qu’ils le souhaitent, tout au long du débat, » a déclaré Rudyard Griffiths, président de Munk Debates.  « La traduction simultanée sera disponible durant l’entièreté du débat. »

Les partis ont jusqu’au mardi midi pour accepter les nouveaux termes du débat ou renoncer à leur place sur la scène.

Ce changement de la part des organisateurs de débats Munk est survenu après que le Parti libéral ait menacé de se retirer du débat la semaine dernière si les organisateurs n’était pas d’accord avec un format entièrement bilingue.

Griffiths avait initialement déclaré que le débat inclurait « des composants bilingues», et qu’environ 20 pour cent de la procédure serait en français.

« Nous avons convenu, en principe, en vertu de la présomption que ce débat était bilingue, mais cela est clairement pas un débat bilingue » – Dan Gagnier et Katie Telford du Conseil d’administration du Parti Libéral du Canada dans une lettre ouverte à Griffiths mercredi dernier.

Le NPD a également soulevé des drapeaux rouges avec le format proposé. «C’était le leadership de Tom Mulcair ce qui a permis d’entrevoir un équilibre des deux langues  dans le débat des chefs», a déclaré Brad Lavigne, conseiller principal de la campagne après que des détails sur le format aient été libérés.

« Nous tenons fermement à nos critères d’égalité complète du français et de l’anglais. Quant à l’utilisation du français et de l’anglais, l’approche de notre débat est identique à celle de la Chambre des communes», Griffiths a déclaré lundi.  « Nous croyons qu’un événement organisé sous ce paramètres demande que le débat soit bilingue. »

Opportunité pour des débata un-à-un 

Le débat lui-même se compose de six «grands» segments, consacrés exclusivement à la politique étrangère. Chaque segment commencera par une question de Griffiths, qui servira en tant que modérateur, à l’un des leaders. Les dirigeants auront 90 secondes pour répondre avant d’engager un débat en tête-à-tête avec un autre leader pendant sept minutes. Puis le troisième leader va participer au débat pour cinq autres minutes. Griffiths assurera que chaque chef de parti obtienne à peu près la même quantité de temps au cours du débat.

Les débats Munk 

En temps normal ces débats semi- annuels confrontent des personnalités politiques ou des affaires du Canada. Durant la campagne électorale, ils affrontent les leaders des trois principaux partis politiques. Ils ont été créés en 2008 comme une initiative de bienfaisance de la Fondation Aurea de Peter et Melanie Munk. Peter Munk, est le fondateur et président du conseil d’administration de la compagnie minière canadienne Barrick Gold.

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Stephen Harper, Thomas Mulcair et Justin Trudeau, les chefs des principaux partis fédéraux. © (Adrian Wyld/Canadian Press) Montage:RCI
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