L’Ordre des enseignants de l’Ontario vient de publier une recommandation visant à protéger l’enfant de toutes formes de maltraitance et de négligence. À travers cette recommandation, l’Ordre entend faire appel à la vigilance des enseignants et les inciter à dénoncer auprès des sociétés d’aide à l’enfance les cas de maltraitance ou de négligence observées ou même seulement soupçonnées.
Signes mauvais traitements
La maltraitance a lieu lorsqu’un enfant est blessé intentionnellement, ou qu’un parent ou un tuteur ne procure pas la protection dont il a besoin. Les mauvais traitements d’ordre physique et sexuel sont souvent les éléments les plus reconnaissables, mais la négligence et les mauvais traitements d’ordre affectif peuvent être tout aussi nuisibles
Association ontarienne des sociétés de l’aide à l’enfance
L’Association ontarienne des sociétés de l’aide à l’enfance fait état de plus de 170 000 cas d’observations au sujet de la sécurité et du bien-être d’un enfant, émanant des habitants de la province, travaillant pour la plupart dans le réseau scolaire.
L’Ordre a ciblé six villes de la province où il va échanger avec les enseignants et autres intervenants des milieux scolaires sur les meilleures manières de lever les obstacles au signalement des cas de maltraitance observés dans différents établissements. Le même type de dialogue sera ouvert avec les milieux policiers et judiciaires ainsi qu’avec les représentants des sociétés d’aide à l’enfance.
« Devoir de signaler », c’est la formule au centre de la recommandation de l’Ordre pour soutenir les enseignants dans leur démarche de reconnaissance, de dénonciation et de protection des enfants concernés par la maltraitance et la négligence.
C’est à la suite du décès d’un jeune enfant torontois de 5 ans causé par les mauvais traitements infligés par ses grands-parents, que le jury du coroner provincial chargé de l’enquête avait recommandé aux différents organismes de réglementation de promouvoir auprès de leurs membres, le devoir de signaler le besoin de protéger un enfant.
L’initiative de l’Ordre des enseignants de l’Ontario qui a mobilisé plusieurs spécialistes et intervenants s’inscrit dans la suite de cette recommandation. Elle s’applique à toutes les enseignantes et à tous les enseignants agréés de l’Ontario (EAO), y compris les pédagogues, conseillères et conseillers, directions adjointes, directions d’école, agentes et agents de supervision, directrices et directeurs de l’éducation, ainsi que les membres qui n’occupent pas un poste dans un conseil scolaire.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.