Vigile pour femmes autochtones disparues ou assassinées, Val-d'Or au Québec, 4 octobre 2015

Vigile pour femmes autochtones disparues ou assassinées, Val-d'Or au Québec, 4 octobre 2015
Photo Credit: Radio-Canada

Des Canadiens marchent en mémoire des femmes autochtones disparues ou assassinées

D’un océan à l’autre dimanche, des citoyens du pays ont participé à des rassemblements pour protester contre les violences dont sont victimes les femmes autochtones.

Sur le site de l’Association des femmes autochtones du Canada, on pouvait lire que « la violence vécue par les femmes et filles autochtones du Canada est une tragédie nationale ».

Au Canada depuis 30 ans, 1200 femmes autochtones sont disparues ou ont été tuées.

Les femmes autochtones sont trois fois plus à risque de violence que les autres Canadiennes et elles sont surreprésentées parmi les femmes disparues et assassinées au pays.

Marche à Montréal en mémoire des femmes autochtones assassinées ou portées disparues.
Marche à Montréal en mémoire des femmes autochtones assassinées ou portées disparues. © Radio-Canada

Marcher ou se rassembler pour ne pas oublier

À Winnipeg, un rassemblement de quelques centaines de personnes a eu lieu devant le palais législatif.

En Saskatchewan, près de 200 personnes ont participé à une marche à Saskatoon. Un rassemblement a aussi eu lieu à l’Université des Premières Nations de Regina hier soir et une veillée à la chandelle avait lieu au cours de l’événement en plus de chants, de danses et de rituels traditionnels.

À Vancouver, des citoyens se sont retrouvés devant l’hôtel de ville pour une autre veillée à la mémoire des femmes disparues et assassinées. Un événement similaire se tenait à Edmonton en Alberta.

À Montréal, ils étaient plus de 300 à manifester dans les rues afin de réclamer une enquête nationale sur ce phénomène.

Des dizaines de personnes soulignaient la disparation et l'assassinat de nombreuses femmes autochtones.
Des dizaines de personnes soulignaient la disparation et l’assassinat de nombreuses femmes autochtones. © Radio-Canada/Laurie Trudel

Pas d’enquête nationale

De nombreuses voix réclament une commission d’enquête nationale sur ce qu’elles considèrent être un phénomène sociologique, mais que le gouvernement fédéral conservateur voit plutôt comme de simples crimes et qu’une enquête publique n’est pas nécessaire.

Selon Alice Lepetit, de la Fédération des femmes du Québec, « Ça équivaut [toutes proportions gardées] à 8000 Québécoises et à 30 000 femmes canadiennes. On ne peut pas s’imaginer un tel silence de nos médias, une telle inaction de nos gouvernements si l’on annonçait la disparition de 8000 Québécoises ».

Les néo-démocrates et les libéraux sont d’accord avec la tenue d’une enquête nationale sur la disparition et les meurtres des femmes autochtones, mais les conservateurs s’y opposent et préfèrent plutôt laisser la GRC enquêter sur ces meurtres ou disparitions.

Justice pour les femmes autochtones disparues ou assassinées
Justice pour les femmes autochtones disparues ou assassinées © Radio-Canada
En cette journée nationale de commémoration pour les femmes autochtones disparues ou assassinées, dimanche 4 octobre, différentes activités ont eu lieu au pays. Certains affichent des symboles forts, comme des robes rouges, alors que d'autres préfèrent se rassembler et marcher en groupe.

RCI avec Radio-Canada

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Catégories : Autochtones, Politique
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