Des étudiants chinois à l'Université du Québec à Trois-Rivières

Des étudiants chinois à l'Université du Québec à Trois-Rivières au Québec
Photo Credit: Radio-Canada

Une entente Québec-Chine favorisera la mobilité d’étudiants

Après une première entente de coopération dans le domaine de la recherche de haut niveau, signée en 1980, la province canadienne et le pays du soleil levant poursuivent leurs relations bilatérales en concluant cette fois un accord dans les domaines de l’éducation et de l’enseignement supérieur, encourageant notamment la mobilité étudiante.

Au Québec, les étudiants chinois auront accès à des exemptions de droits de scolarité supplémentaires ainsi qu’à des bourses d’excellence au niveau doctoral, postdoctoral et pour des séjours de recherche.

En contrepartie, la Chine offrira aux étudiants québécois des bourses complètes pour des stages de courte durée ou pour des études universitaires en sol chinois.

« La coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur et de l’éducation fait partie intégrante des relations sino-québécoises. Je suis convaincue que la signature de la présente entente donnera un coup d’accélérateur aux échanges universitaires, à la coopération scientifique ainsi qu’à la mobilité étudiante entre la Chine et le Québec, et apportera un nouvel entrain aux relations de coopération amicale des deux parties » Zhao Jiangping , consule générale de Chine à Montréal.

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© IS/Huchen Lu/Getty Images/iStockphoto

Une première rectrice universitaire se réjouit de cette entente et explique l’impact de ses exemptions sur la vie d’un étudiant.

« Ça réduit ses frais de scolarité. Pour nous, c’est un gain parce que c’est des étudiants à temps complet qui fréquentent nos programmes, qui habitent nos municipalités, qui utilisent nos services et à qui on peut offrir une formation de qualité à l’intérieur de groupes déjà existants. C’est intéressant pour une institution pour la nôtre d’avoir accès à plus de bourses d’exemptions de frais majorés de scolarité et ce l’est encore plus au cycle supérieur. »— Johanne Jean, rectrice de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

Actuellement, une trentaine d’étudiants chinois fréquentent l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). La rectrice espère que l’entente permettra d’augmenter ce nombre au cours des prochaines années.

Catégories : International, Société
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