Uber, une société d’abord mise sur pied en Californie en 2009 aux États-Unis, offre un service de chauffeurs qui vous conduisent à destination, imitant l’industrie du taxi mais à un coût moindre dans plus de 300 villes à travers le monde.
La compagnie permet à des propriétaires de voiture de facilement devenir des conducteurs-chauffeurs selon leur disponibilité.
En Californie des conducteurs participants de longue date revendiquent de façon juridique le statut de salariés, avec les avantages que çela implique.
Au Canada, les chauffeurs qui proposent leur service à travers cette nouvelle entité ne font pas face aux mêmes réglementations selon la ville ou la province où ils habitent.
La semaine dernière, la vile de Calgary en Alberta s’ajoutait aux villes canadiennes où les services comme UberX sont offerts.
Pourtant la règlementation dans cette ville interdit aux véhicules de transporter quelqu’un, en échange d’argent, à moins d’avoir une immatriculation qui l’autorise.
Maryse Jobin a demandé à Alain Barré, professeur en droit du travail à l’Université Laval à Québec, comment Uber arrive à contourner la réglementation et les lois du travail.
Écoutez
UberX disponible à Calgary (Radio-Canada)
Californie : Feu vert à un recours contre Uber (Le Quotidien La Presse)
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