Justin Trudeau, le premier ministre élu du Canada, révélait à sa première conférence de presse mardi qu’il a dit à Obama dans un entretien téléphonique que le Canada va se retirer de la guerre aérienne contre le groupe armé État islamique et que Obama est « OK » avec ça.
« Il y a environ une heure, je parlais avec le président Obama », a dit M. Trudeau en une conférence de presse. Bien que le Canada demeure « un fort membre de la coalition contre l’EI, M. Trudeau affirme qu’il a été clair avec le leader américain au sujet des engagements qu’il a pris sur cette question durant la campagne électorale.
Le premier ministre élu du Canada affirme qu’il n’a pas précisé au président américain un calendrier pour ce retrait militaire aérien, mais que cette décision est sans équivoque. « Nous allons de l’avant avec nos engagements de campagne de façon responsable », a déclaré M. Trudeau. « Nous voulons nous assurer que la transition se fait de façon ordonnée. »
Pendant la campagne, M. Trudeau a promis de ramener au Canada les avions de combat et de mettre fin à notre mission de combat. Mais il a promis de garder des formateurs militaires en place.
L’an dernier, le Canada avait déployé des avions de combat CF-18 dans cette région et avait promis de les garder en place jusqu’en mars 2016, ainsi que quelque 70 soldats des forces spéciales pour former les militaires kurdes dans le nord de l’Irak.
Plus tôt dans la journée, un porte-parole d’Obama a discuté du rôle du Canada au Moyen-Orient
La Maison-Blanche a dit mardi qu’elle espérait pouvoir continuer à compter sur le soutien continu du Canada pour cette mission très importante.
Le porte-parole d’Obama, Josh Earnest, a concédé par ailleurs que l’administration américaine entretenait l’espoir d’une amélioration des relations entre le Canada et les États-Unis sur le changement climatique: « Nous croyons qu’il est possible qu’il y ait plus que le Canada puisse faire à cet égard. »
Le premier ministre sortant Stephen Harper avec entre les mains une enseigne contre la taxe au carbone lors d’un rassemblement de partisans conservateurs l’an dernier.
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