Le tremblement essentiel affecte surtout les mains des personnes affligées

Le tremblemen affecte notamment les mains des personnes affligées de la maladie de Parkinson
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Découverte québécoise prometteuse dans le traitement de la maladie de Parkinson

Des essais cliniques réalisés au Québec à l’Université Laval chez des animaux viennent de dévoiler les effets bénéfiques étonnants d’une molécule qui permet de renverser la dégénérescence du système nerveux liée à une diminution de dopamine dans le cerveau.

Cette découverte prometteuse de la chercheuse québécoise — Francesca Cicchetti, en neurobiologie à l’Université Laval, représente donc un espoir pour les millions des personnes atteintes de la maladie dans le monde et pour laquelle il n’existe aucun traitement curatif.

Il s’agit de la deuxième maladie dégénérative la plus répandue après l’Alzheimer

Selon la Société Parkinson Canada, près de 100 000 Canadiens sont atteints de la maladie de Parkinson pour laquelle il n’existe aucun remède. Quatre-vingt-cinq pour cent des patients diagnostiqués au Canada ont plus de 65 ans.

Comme on prévoit que ce groupe d’âge va s’accroitre considérablement au cours des 30 prochaines années, passant de 11,6 % à 23,6 % de la population, l’incidence prévue de la maladie de Parkinson devrait croître de façon appréciable au pays d’après les informations de la Société Parkinson Canada

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« On a vraiment démontré pour la première fois les propriétés restauratrices d’une molécule. »

Francesca Cicchetti, chercheuse en neurobiologie à l'Université Laval Photo : ICI Radio-Canada

Francesca Cicchetti, chercheuse en neurobiologie à l’Université Laval Photo : ICI Radio-Canada

Francesca Cicchetti, explique que pour la première fois, on peut démontrer qu’une molécule peut renverser des aspects pathologiques associés à la maladie de Parkinson et rétablir des éléments du comportement anormal, entre autres, en terme de motricité et de démarche de l’animal. Elle mène des recherches depuis 10 ans chez les animaux atteints de Parkinson.

La molécule que l’on est tenté de nommer « miraculeuse » est la cystamin qui est déjà utilisée en test clinique dans le traitement d’autres maladies dégénératives. « Ce qui nous donne beaucoup d’espoir que la molécule aura des effets bénéfiques chez des patients atteints de parkinson », ajoute Francesca Cicchetti.

La chercheuse espère maintenant obtenir du financement afin de passer à la prochaine étape des travaux, qui consiste à tester l’efficacité de la molécule chez les patients.

Francesca Cicchetti a fait une découverte prometteuse – Radio-Canada

RCI avec Radio-Canada et la Société Parkinson Canada

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