Pascal Paradis (centre), directeur général d'Avocats sans frontières Canada en conférence de presse. À ses côtés, Ensaf Haidar, la femme de Raif Badawi, et Marc Sauvé du Barreau du Québec
Photo Credit: Levon Sevunts/Radio Canada International

Le procès de Raif Badawi est inéquitable selon Avocats sans frontières Canada

Pas un jour ne passe sans qu’il ne soit question de Raif Badawi dans l’actualité.

Le blogueur saoudien arrêté en 2012 et condamné en 2014 à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet pour insulte à l’islam a eu un procès inéquitable selon l’organisme Avocats sans frontières Canada (ASFC).

ASFC a publié mardi un Mémoire en faveur de la libération de Raif BadawiDes mois de recherche ont été nécessaires pour prouver que Monsieur Badawi avait été jugé par un tribunal non compétent en plus d’être privé d’un avocat pour le défendre.

Selon Avocats sans frontières Canada, le jugement rendu « devrait être frappé de nullité » à cause des nombreuses irrégularités relevées dans la procédure.

L’Arabie saoudite aurait enfreint ses obligations internationales, entres autre en matière d’interdiction de la torture, en condamnant Raif Badawi à un châtiment de 1000 coups de fouets.

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Ensaf Haidar de passage à RCI © Leo Gimeno

Ensaf Haidar, son épouse réfugiée au Canada depuis deux ans avec leurs trois enfants, commente le mémoire d’ASFC :

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Depuis sa condamnation en 2014, Monsieur Badawi a reçu 50 coups de fouet lors d’une première séance de flagellation publique.

Ensaf Haidar espère que le nouveau premier ministre du Canada, Justin Trudeau, prendra position clairement dans ce dossier et interviendra rapidement :

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