Le courant pro-réfugiés syriens semblerait maintenant reprendre lentement le dessus au Canada.
De Vancouver à Québec en passant par Montréal et Toronto, de nombreuses voix s’étaient élevées au Canada dans les heures et dans les jours suivants les attentats de Paris pour freiner ou même arrêter complètement les projets du nouveau gouvernement canadien de remplir sa promesse électorale qui est de donner refuge à 25 000 Syriens d’ici janvier.
Malgré cette forte opposition, progressivement de nouvelles voix s’élèvent pour affirmer que non seulement, le Canada se doit d’aller de l’avant avec sa mission d’accueil de 25 000 réfugiés syriens, mais que le doute n’est plus possible dans cette affaire!
Pour plusieurs en fait, l’expression « Le Canada est capable! » semble devenir le nouveau cri de ralliement.
Des Canadiens et des Québécois sont prêts au combat malgré les attentats
« Si le Canada n’est pas capable de faire ça, c’est vraiment désespéré! », martèle Louise Arbour, avocate et ancienne Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme.
Mme Arbour affirmait mercredi que le pays a tous les moyens d’accueillir 25 000 réfugiés syriens au Canada et qu’il suffit d’activer les capacités logistiques.
« Quand tout le monde s’y met, les Canadiens sont capables de bouger des montagnes! »
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Le Canada est capable et les militaires seront mis à contribution
D’autres Canadiens sortes de l’ombre et parlant en leurs noms personnels ou ceux d’organismes liés de prêt ou de loin avec les questions liées aux réfugiées affirment que l’objectif est réalisable.
Plusieurs d’entre eux proposent une approche méthodique, systématique qui s’apparente aux stratégies militaires.
Au Québec, le scénario d’héberger certains réfugiés syriens attendus dans la ville de Québec sur la base militaire de Valcartier semble se confirmer. Des militaires ont été informés qu’ils devront quitter le logement qu’ils occupent.
Selon une directive du ministère de la Défense nationale obtenue par Radio-Canada, cinq bâtiments d’hébergement de Valcartier doivent être libérés « le plus tôt possible ». Les militaires visés doivent se rapporter à leur superviseur pour obtenir un nouvel appartement.
Des hôpitaux seront ramenés à la vie
Dans la province notamment de l’Ontario, où l’on accueillerait la plus grande proportion des réfugiés, il est question de transformer en lieux d’hébergement une série d’hôpitaux récemment « décommissionnés ».
Le ministre provincial de la Santé de cette province, Eric Hoskins, a indiqué mercredi que son gouvernement ignorait toujours le nombre de réfugiés qu’Ottawa lui demanderait d’accueillir d’ici la fin de l’année, mais il a assuré que l’Ontario était prêt à faire sa «juste part» dans cette vaste opération.
Avec la contribution de la Presse Canadienne et Claude Bernatchez, Catherine Lachaussée, Marie Villeneuve, Elizabeth Ryan, Annie Desrochers, et Doris Labrie de Radio-Canada
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