À quelques jours de la COP21, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, les premiers ministres provinciaux et territoriaux du Canada sont réunis dans la capitale canadienne, Ottawa.
Ils assistent à la première rencontre fédérale-provinciale en sept ans portant sur l’environnement.
Les bonnes intentions du nouveau gouvernement fédéral dans ce dossier les rassurent, mais tous s’entendent sur un point : il faut rétablir la réputation du Canada à l’étranger quant à la lutte contre les changements climatiques.
Selon le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, la réputation du pays est fortement liée au développement des sables bitumineux albertains, même si le Canada est aussi le troisième producteur d’hydro-électricité dans le monde.
« Un œil au beurre noir »
C’est ainsi que la première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, a évoqué l’actuelle situation du Canada.
Par contre, elle se réjouit, comme ses collègues, de l’annonce faite dimanche par la première ministre de la province voisine, l’Alberta, qui compte instaurer une taxe sur le carbone de 20 $ par tonne de gaz à effet de serre (GES) en 2017, puis de 30 $ l’année suivante.
Il n’est pas question de fixer une nouvelle cible de réduction des GES pour le Canada lors des discussions qu’auront les premiers ministres provinciaux et territoriaux avec le gouvernement Trudeau.
Celui-ci a déjà indiqué qu’il comptait se rendre à Paris avec la cible fixée précédemment par les conservateurs, soit une réduction des émissions de 30 pour cent par rapport à 2005, d’ici 2030.
Mais une nouvelle cible pourrait être fixée dans la foulée de la COP21. La ministre fédérale de l’Environnement, Catherine McKenna, a promis de rencontrer ses homologues provinciaux sur le sujet dans les 90 jours suivant la conférence de Paris.
Les provinces espèrent aussi qu’Ottawa leur laissera toute la latitude sur les façons de diminuer les GES.
RCI avec La Presse Canadienne
L’Alberta veut devenir un exemple dans la lutte contre les changements climatiques
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