Alors que la première ministre de l’Alberta, la néo-démocrate Rachel Notley, défendait jeudi le plan de son gouvernement pour combattre les changements climatiques dans sa province, les autochtones espèrent enfin être impliqués dès la planification des nouveaux projets de développement, plutôt que de seulement se prononcer sur des projets déjà ficelés.
S’ils se fient à la nouvelle stratégie du gouvernement albertain, ils seront inclus dans les décisions à venir.
Ce qu’espère le chef de la Première nation Crie Mikisew, Steve Courtoreille, c’est que les autochtones aient leur mot à dire dans la planification du développement énergétique de cette province de l’ouest du Canada.

Steve Courtoreille, aussi grand chef de la communauté des Premières Nations du Traité 8, estime que cet engagement devrait se traduire par un apport direct des Autochtones dans les changements à apporter à la surveillance environnementale de l’industrie des sables bitumineux.
Selon le chef, les impacts environnementaux dans ces régions ne peuvent être dissociés de la lutte aux changements climatiques.
RCI avec La Presse Canadienne
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.