Grands Lacs

Les Grands Lacs

Les poissons au mercure des Grands Lacs

Si les émissions de mercure ont diminué au Canada et aux États-Unis depuis 1990, pourquoi craint-on une augmentation de ce métal toxique dans les Grands Lacs?

Parce que le problème vient d’aussi loin que l’Asie!

C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par la Commission mixte internationale (CMI) qui s’inquiète de la contamination à cours et moyen terme de certains poissons et des répercussions sur la santé humaine.

Les écosystèmes terrestre et aquatique sont contaminés par des métaux lourds résultant d’activités industrielles et urbaines. Dans le cas qui nous occupe, le mercure émane des centrales électriques asiatiques alimentées par le charbon.

Les cheminées d'une centrale électrique au charbon, en Europe.
Les cheminées d’une centrale électrique au charbon. © Peter Andrews / Reuters

Transporté dans l’atmosphère, il voyage sur de très longues distances et vient polluer des écosystèmes en retombant au sol. C’est le cas des Grands Lacs séparant le Canada et les États-Unis.

Une fois déposé dans ces écosystèmes, le mercure peut se transformer en méthylmercure, une forme qui présente des risques pour la santé humaine.

Des effets sur les fonctions cognitives, y compris la mémoire, l’attention, le langage, la motricité fine et les capacités spatiales visuelles, ont été observés chez les enfants qui ont été exposés au méthylmercure dans l’utérus, peut-on lire dans le rapport de la Commission mixte internationale (CMI).

Et c’est ce qui inquiète les membres de cette agence canado-américaine qui suggère d’investir davantage dans la surveillance des dépôts atmosphériques de mercure et dans le contrôle des émissions polluantes à l’échelle internationale en plus de soutenir la coopération internationale.

Catégories : Environnement et vie animale, International, Santé
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