Être exposé à au moins deux langues avant l’âge de un an est bon pour le cerveau des bambins et plus tard celui des adultes selon une enquête canadienne menée pendant plusieurs années.
Ces enfants garderont non seulement à tout jamais les traces d’une langue apprise avant le 12e mois, mais qui verront leur capacité décuplée de devenir plus tard à l’âge adulte des polyglottes.
Dans un article publié dans la revue scientifique Nature Communications, des chercheurs de l’Université McGill à Montréal et de l’Institut neurologique de Montréal expliquent que l’exposition précoce à une langue, même si elle est de courte durée, influence la façon dont le cerveau traite les sonorités d’une deuxième langue plus tard la vie. Et ce, même on pense avoir oublié cette première langue.
Découvrez les détails de l’enquête canadienne
La langue natale laisse des traces dans le cerveau – Université McGill
Il s’agit d’une découverte majeure, car elle permet de comprendre les mécanismes qui président au câblage du cerveau pour l’apprentissage d’une langue chez nos enfants.
Cela permet aussi de mieux saisir la façon dont ce câblage cérébrale évolue et s’adapte au fil du temps en réponse à de nouveaux environnements linguistiques, comme le bilinguisme anglais-français existant dans certains foyers canadiens.

Sur le même thème
La langue maternelle laisse des traces dans le cerveau – Radio-Canada
On parle Français : Comment on explique les différents accents? – Radio-Canada
Des langues autochtones parlées au Canada étudiées par des experts suisses – Radio-Canada
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.