L’acétaminophène, bien connu des Canadiens et fréquemment utilisé par eux pour tenté de se soigner d’une grippe, serait inutile pour lutter contre celle-ci.
Des chercheurs en Nouvelle-Zélande affirment qu’il ne sert à rien de prendre de l’acétaminophène (Tylenol et autres) pour contrer le virus, abaisser la fièvre ou combattre d’autres symptômes.
L’auteure de l’étude, la docteure Irene Brathwaite, croyait au départ qu’une réduction de la fièvre pourrait permettre au virus de se reproduire plus efficacement, ce qu’il fait moins bien à la chaleur, mais cela n’a pas été le cas.
Ses collègues et elle en sont venus à la conclusion que l’acétaminophène ne nuit pas au patient, mais qu’il ne l’aide pas non plus.
Le saviez-vous? L’aspirine serait à prendre avec un grain de sel – L’analgésique acétaminophène est un ingrédient médicinal dans plus de 470 produits, y compris de nombreux produits vendus sans prescription comme le Tylenol et des médicaments contre les allergies et les rhumes. – Lorsque la dose recommandée d’acétaminophène est dépassée, le foie ne peut pas décomposer cette toxine. – L’acétaminophène est décomposé dans le corps en plusieurs éléments, dont l’un est un qui est toxique pour le foie. – L’acétaminophène est la principale cause de toutes les maladies graves du foie, y compris l’insuffisance hépatique.
Les détails de l’enquête sur l’utilité de l’acétaminophène
L’étude de la docteure Irene Brathwaite a été menée auprès d’adultes âgés de 18 à 65 ans.
Les sujets souffraient tous de la grippe et on leur a demandé de prendre la dose maximale recommandée d’acétaminophène pendant cinq jours. Leur état de santé a été surveillé pendant 14 jours.
La docteure Brathwaite ajoute que cette étude ne permet pas de déterminer si la prise d’acétaminophène est appropriée ou non.
Elle recommande toutefois fortement aux populations les plus à risque – les femmes enceintes, les personnes âgées ou les gens souffrant de problèmes médicaux chroniques – d’être vaccinées contre la grippe.
Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical Respirology.
Aide-mémoire… Nouvelles mises en garde par rapport à l’acétaminophène et l’ibuprofène.
– L’Américain Food and Drud Administration (FDA) et Santé Canada ont révisé tous deux cet été les mises en garde apposées sur les étiquettes des analgésiques populaires, comme l’acétaminophène et l’ibuprofène, des informations qui précisent le risque de crise cardiaque et d’AVC dans le court terme lors de la prise de médicament. Le pendant canadien Santé Canada pourrait apporter ses propres révisions sous peu.
– Ces médicaments peuvent augmenter le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral chez les personnes avec ou sans maladie cardiaque ou des facteurs de risque de maladie cardiaque, explique la FDA.
– Le ministère canadien de la Santé songerait aussi à une identification des produits souvent consommés quotidiennement comme les remèdes pour le rhume ou les allergies et qui renferment de l’acétaminophène et dont l’effet cumulé pose des risques hépatiques accrus.
– Santé Canada indique qu’il ya plus de 4000 hospitalisations par an au Canada en raison de surdoses d’acétaminophène. Le scénario est semblable aux États-Unis ou plus de 44.000 personnes vont à la salle d’urgence chaque année et 400 meurent en raison d’une surdose liée à l’acétaminophène.
– Parmi les victimes on compte beaucoup d’enfants et des nourrissons dont les parents ont mal mesuré la dose totale quotidienne reçue par leurs enfants.
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