107 ans après sa première publication, le roman à succès Anne… la maison aux pignons verts, de l’auteure canadienne Lucy Maud Montgomery, suscite toujours autant d’intérêt.

Cette fois-ci c’est une rare édition du roman, publiée par L.C. Page& Company à Boston en 1908, qui a fait réagir les collectionneurs. Mis aux enchères en ligne, par Bonhams à New York, l’ouvrage en bon état a trouvé preneur mercredi pour 28 836 $ en dollars canadiens.
En 2012, une édition similaire avait été vendue 27 140 $.
L’auteure, née dans la province de l’île du Prince Edward, tout comme son héroïne, a connu un vif succès dès la sortie de son ouvrage, publié en anglais sous le titre Anne of Green Gables. Une deuxième impression a d’ailleurs été nécessaire deux mois après son inscription au bureau des droits d’auteur. En 1914, le livre était réédité pour une 38e fois.
Le succès international de Lucy Maud Montgomery n’a pas tardé!
En fait, déjà en 1909 une traduction en suédois a été publiée.
En 1925, Anne of Green Gables est publié en Suisse sous le titre Anne, ou les Illusions heureuses; en France, il devient Anne et le bonheur en 1964.
Il faudra attendre à 1986 avant que ne soit publié au Québec, en français, Anne… la maison aux pignons verts.

Quelques faits sur Anne… la maison aux pignons verts
Plusieurs des romans de L.M. Montgomery ont été adaptés pour la scène, la dramatique radiophonique, le grand écran et la télévision (miniséries et films). On en trouve même un CD-ROM interactif.
La pièce Anne of Green Gables-The Musical™ a été présentée pour la première fois au Centre des arts de la Confédération en 1965 dans le cadre du tout premier festival de Charlottetown. Il s’agit de la comédie musicale qui tient l’affiche depuis le plus longtemps au Canada – peut-être même au monde.
En 1952, L.M. Montgomery fait son apparition au sein du programme scolaire au Japon. C’est en 1939 qu’une missionnaire du Nouveau-Brunswick, Loretta Shaw, avait donné son exemplaire d’Anne of Green Gables à son amie Hanako Muraoka en quittant le Japon. La traductrice respectée a ensuite traduit secrètement le texte en japonais sous le titre d’Akage No Anne (Anne aux cheveux roux). Lorsque la Seconde Guerre mondiale a pris fin, l’on était à la recherche d’oeuvres littéraires occidentales positives pour les écoles du Japon. C’est alors que Hanako Muraoka a présenté sa traduction du célèbre roman. Depuis ce temps, le personnage d’Anne, tout comme ses cheveux roux et sa franchise cocasse, fait partie de la culture japonaise.
Tous les deux ans, la L.M. Montgomery Institute organise une conférence universitaire internationale sur la vie, les oeuvres, la culture et l’influence de l’auteure.
Tiré du site tourismpei.com
Un nouveau « Anne, la maison aux Pignons-Verts » est en tournage
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